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LE nourrmun mx Lions · 207 |
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dire, en prose moins poétiquement rythmée (Gibbon |
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eût mieux fait de mettre tout de suite son histoire en |
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hexamètres),que Valentinien garde sous sa propre sur- |
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veillance toute l`Europe et l’Afrique romaine et laisse |
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la Lydie et le Caucase à son frère. La Lydie et le |
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Caucase ne formèrent jamais et ne pouvaient pas fore |
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mer un empire d’Orient, c’étaient simplement des |
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sortes de colonies, utiles pour l’impot en temps de |
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paix, dangereuses par le nombre en temps de guerre, |
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Il n’y eut jamais du vu° siècle avant au VIl° siècle après |
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`Jésus—Christ qu’un seul empire romain', expression du |
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pouvoir sur Phumanité d’h0mmes tels que Cincinnatus ’ |
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ou Agricole; il expire quand leur race et leur caractère |
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expirant; son extension nominale, son éclatà un mo· A |
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ment quelconque, n’est rien de plus que le reflet plus |
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ou moins lointain sur les nuages de flammes s’élevant |
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d’un autel où leur aliment était de nobles âmes. Il u’y |
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a aucune date véritable de son partage, il n’y en a pas |
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de sa destruction. Que le Dacien Probus ou le Norique |
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Odoacre soit sur le trône, la force de son principe ' |
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vivant est seule à considérer, demeurant dans les arts, |
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dans les lois, dans les habitudes de la pensée, régnant |
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encore en Europe jusqu’au Jiu° siècle; régnant encore |
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aujourdhui comme langue et comme exemple sur tous |
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les hommes cultivés. |
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' 22. Mais, pourle partage nominal fait par Valentinien, |
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·- L Cf. Il n‘y eut jamais qu’un seul art grec, des jours d’l£Ic·· |
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ï mère à ceux du doge Sclvo (St—Mm·ks Best, VIII, 3 92). ——- (Note |
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du Traducteur.) · , _ |
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‘ 2. Dans Crown of wild alive Cincînnatus symbolisent aussi la |
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force de Rome. « E le fut (lagriculture), le source de toute la force |
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_ de Rome et de toute sa tendresse, l’orgueil de Cincinnatus et |
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Pinspiretion de Virgile (la Couronne d’0livîcr sauvage, p. 196). |
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;·- (Note du Traducteur.) |
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