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_ faisait route pour la Francel et la litière dans laquelle |
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elle voyageait capturée avec une partie de sa dot. Mais |
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l princesse e11e—même monta à cheval, se dirigea avec |
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une partie de son escorte vers la France, « ordonnant |
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à ses serviteurs de mettre le feu à toute chose appar- |
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1. (Test unepreuve curieuse delubsence, chez leshisteriens mé- |
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diocres, du plus léger sens de1’intérêt véritable dela chose qu'ils ra- |
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content, quelle qu’elle soit, que ni dans Gibbon, ni dans MM. Bussey |
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et Gaspey, ni dans la savante Histoire des villes de France, |
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je ne puis trouver, dans les recherches les plus conscien-— _ |
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cieuses que me permet de faire ma matinée d‘hiver, quelle |
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ville était en ce temps la capitale de la Burgondie ou au moins |
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dans laquelle de ses quatre capitales nominales -—- Dijon, Besan- . |
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- çon, Genève et Vienne -— fut élevée Clotilde. La probabilité nce ` |
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parait en faveur de Vienne (appelée toujours par MM. B. et G. |
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la Vienna » avec Pespoir de quel profit pour l’esprit de leurs |
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lecteurs peu géographes, je ne puis le dire) surtout parce qu’on |
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dit que la mère de Clotilde 0. été «jetée dans le Rhone avec |
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une pierre au cou ». L’auteur de lintroduotion de la Bourgogne · |
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dans l‘1Iisloio·e des Villes est si impatient d’avoir xt donner son |
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petit coup de dente, ce qui peut, en quoi que ce soit, avoir rapport ‘ |
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à la religion, qu'il oublie entièrement Pexîstence de la première |
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reine de France, ne la nomme jamais, ni, comme tel, le lieu de · |
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sa naissance, mais fournit seulement e Pinstruction des jeunes |
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étudiants ce contingent bienfaisant que Gondebaud « plus poli- |
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tique que guerrier, trouva au milieu de ses controverses théolo- |
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giques avec Avitus, évêque de Vienne, le temps de faire mourir |
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ses trois frères et de recueillir leur héritage ». . |
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Le seul grand fait que mes lecteurs auront tout avantage à se |
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rappeler, c est que la_Bourgogne, en ce temps—là., par quelque roi |
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ou tribu victorieuse que ses habitants puissent être soumis, |
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comprend exactement la totalité de la Suisse française, ct même · |
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allemande; jusque Viudonlssaà Pest, la Heuss, de Vindonissa au |
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Saint-Gothard, en passant par Lucerne, étant sa limite effective |
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è. Pest; qu’à l’ouest, il faut entendre par Bourgogne tout le Jura, |
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et les pleines de la Saone, et qu’au sud elle comprenait toute la |
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Savoie et le Dauphiné. Selon Vauteur de la Suisse historique, le |
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messager de Clovis fut dabord envoyé à Clotilde, déguisé en |
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mendiant, tandis qufelle distribuait des aumônes è. la porte de |
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Seint·Pierrc a Genève, et c‘est de Dijon qu’elle partit et s'enfwit, |
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en France, poursuivie par les émissaires de son oncle. e- (Note |
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de lluteur). |
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