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182 LA mats D’AMIENS ' _ |
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cèses de Tournay et Arras; et au baptême de Clovis le |
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nombre de ses guerriers ne pouvait pas excéder 5.000. |
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Les tribus de même race que les Francs qui s’étaient |
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installées le long de l’Escaut, de la Meuse, de la Mo- |
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selle et du Rhin, étaient gouvernées par leurs rois au- |
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tonomes de race mérovingienne, les égaux et les alliés. |
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et quelquefois les ennemis, du prince salique. Quand il |
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avait commencé la campagne, il n’avait ni or ni ar- |
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gent dans ses coffres, ni vin `ni blé dans ses magasins; |
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mais ilimita Pexemple de César qui dans le même pays |
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s’était enrichi à la pointe de l’épée, et avait acheté des |
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mercenaires avec les fruits dela conquête. ` |
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« Uespritindompté des Barbares apprit à reconnaître |
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les avantages d’une discipline régulière. A la revue |
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` annuelle du mois de Mars, leurs armes étaient exacte- ' _ |
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ment inspectées; et, quand ils traversaient un terri- |
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, toire pacifique, il leur était défendu de toucher a un |
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brin d’herbe. La justice de Clovis était inexorable; et- |
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ceux de ses soldats qui se montraient insouciants ou |
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désobéissants étaient a lînstant punis de mort. ll serait |
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superflu de louer la valeur d’un Franc; mais la valeur |
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de Clovis était gouvernée par une prudence froide et ' |
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consommée. Dans toutes ses relations avec les hommes |
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il faisait la balance entre le poids de Pintérèt, dela |
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passion et de l’opinion; et ses mesures étaient tantôt |
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en harmonie avec les usages sanguinaires des Ger- |
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mains, tantôt modérées par ·le génie plus doux de |
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Home et du christianisme. _ |
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46, ·.< Mais le farouche conquérant de la Gaule etait |
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incapable de discuter la Valeur des preuves d‘une |
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religion qui repose sur Tinvestigation,laborieuse du |
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témoignage historique et sur la théologie spéculative. |
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ll était encore plus incapable de ressentir la douce iu- |
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