« Les Fleurs du mal (1861)/Le Balcon » : différence entre les versions

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Les soirs illuminés par l’ardeur du charbon,
Et les soirs au balcon, voilés de vapeurs roses.
Que ton sein m’était doux! que ton coeurcœur m’était bon !
Nous avons dit souvent d’impérissables choses
Les soirs illuminés par l’ardeur du charbon.
 
Que les soleils sont beaux dans les chaudes soirées !
Que l’espace est profond ! que le coeurcœur est puissant !
En me penchant vers toi, reine des adorées,
Je croyais respirer le parfum de ton sang.
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Et revis mon passé blotti dans tes genoux.
Car à quoi bon chercher tes beautés langoureuses
Ailleurs qu’en ton cher corps et qu’en ton coeurcœur si doux ?
Je sais l’art d’évoquer les minutes heureuses !