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d’obéir aux commandements, aux exigences du pouvoir officiel. Même la dispute, la contestation sont défendues aux chrétiens, d’après le comte Tolstoï |
d’obéir aux commandements, aux exigences du pouvoir officiel. Même la dispute, la contestation sont défendues aux chrétiens, d’après le comte Tolstoï ; mais alors beaucoup des passages de son dernier livre doivent être considérés comme antichrétiens, comme par exemple les expressions dont il se sert à l’égard de l’empereur Guillaume. |
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En un mot, l’humanité chrétienne, d’après le comte Tolstoï, doit prendre le hérisson pour idéal, car, lui aussi, il ne résiste pas par la violence au mal qu’on lui veut faire : il ne se défend pas, il ne fuit même pas, mais il se roule en une boule gênante et piquante, et il laisse à ses ennemis pleine liberté de lui faire tout ce qu’ils veulent. Le comte Tolstoï donne à entendre que les chrétiens passifs peuvent devenir aussi bien gênants, car chacun d’eux a des amis, des parents, des relations, des connaissances, dit-il avec beaucoup de conviction, en parlant des peines que le gouvernement pourrait infliger à ceux qui refusent de payer les impôts, de servir dans les armées, de prêter serment, etc. En lisant ce passage, chacun comprend que les chrétiens passifs |
En un mot, l’humanité chrétienne, d’après le comte Tolstoï, doit prendre le hérisson pour idéal, car, lui aussi, il ne résiste pas par la violence au mal qu’on lui veut faire : il ne se défend pas, il ne fuit même pas, mais il se roule en une boule gênante et piquante, et il laisse à ses ennemis pleine liberté de lui faire tout ce qu’ils veulent. Le comte Tolstoï donne à entendre que les chrétiens passifs peuvent devenir aussi bien gênants, car chacun d’eux a des amis, des parents, des relations, des connaissances, dit-il avec beaucoup de conviction, en parlant des peines que le gouvernement pourrait infliger à ceux qui refusent de payer les impôts, de servir dans les armées, de prêter serment, etc. En lisant ce passage, chacun comprend que les chrétiens passifs |