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— À cause ?… Je ne suis plus enfant, moi, comme disait Guguz
— À cause ?… Je ne suis plus enfant, moi, comme disait Guguz
l’autre jour, je ne l’ai jamais été. Y a pas d’enfans sur le pavé de Paris ; à cinq ans, on en sait aussi long qu’à vingt-cinq. Faut donc pas faire de grimaces pour causer… Nous n’avons jamais parlé de ça tous les deux, ça ne servait de rien ; mais voilà que tu me dis qu’il ne faut plus prendre l’argent à Guzman. Tu as raison, et moi je te dis qu’il ne faut plus en recevoir non plus, toi qui parles ! Je dis qu’il faut le quitter, et prendre un camarade à la mairie. Y a le neveu au père Moynet, Antoine, de chez le ferblantier, qui a de quoi s’établir, et qui te trouve à son goût. Il sait de quoi il retourne ; mais il a dit devant moi à son oncle : — Ça ne fait rien ; avec une autre, j’y regarderais, mais avec elle… Et le père Moynet a répondu : — T’as raison ! Si elle a péché, c’est ma faute, j’aurais dû la surveiller mieux. J’ai pas eu le temps ; mais c’est égal, celle-là c’est pas comme une autre ; ce qu’elle promettra, elle le fendra. Voyons, faut dire oui, Francia !
l’autre jour, je ne l’ai jamais été. Y a pas d’enfans sur le pavé de Paris ; à cinq ans, on en sait aussi long qu’à vingt-cinq. Faut donc pas faire de grimaces pour causer… Nous n’avons jamais parlé de ça tous les deux, ça ne servait de rien ; mais voilà que tu me dis qu’il ne faut plus prendre l’argent à Guzman. Tu as raison, et moi je te dis qu’il ne faut plus en recevoir non plus, toi qui parles ! Je dis qu’il faut le quitter, et prendre un camarade à la mairie. Y a le neveu au père Moynet, Antoine, de chez le ferblantier, qui a de quoi s’établir, et qui te trouve à son goût. Il sait de quoi il retourne ; mais il a dit devant moi à son oncle : — Ça ne fait rien ; avec une autre, j’y regarderais, mais avec elle… Et le père Moynet a répondu : — T’as raison ! Si elle a péché, c’est ma faute, j’aurais dû la surveiller mieux. J’ai pas eu le temps ; mais c’est égal, celle-là c’est pas comme une autre ; ce qu’elle promettra, elle le tiendra. Voyons, faut dire oui, Francia !


— Je dis non ! pas possible ! Antoine ! Un bon garçon, mais si vilain ! Un ouvrier comme ça ! C’est hoimête, mais ça manque de propreté,… c’est brutal… Non ! pas possible !
— Je dis non ! pas possible ! Antoine ! Un bon garçon, mais si vilain ! Un ouvrier comme ça ! C’est honnête, mais ça manque de propreté,… c’est brutal… Non ! pas possible !


— C’est ça ! il te faut des perruquiers qui sentent bon, ou des princes !
— C’est ça ! il te faut des perruquiers qui sentent bon, ou des princes !