« Page:Montesquieu - Œuvres complètes, éd. Laboulaye, t5.djvu/308 » : différence entre les versions

Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 16 : Ligne 16 :
</ref> déclaroient impie la loi qui permettoit le combat, la loi des Bourguignons regardoit comme sacrilège celle qui établissoit le serment.
</ref> déclaroient impie la loi qui permettoit le combat, la loi des Bourguignons regardoit comme sacrilège celle qui établissoit le serment.


La preuve par le combat singulier avoit quelque raison
La preuve par le combat singulier avoit quelque raison fondée sur l’expérience
<ref>
fondée sur l’expérience*. Dans une nation uniquement
La raison était une croyance pieuse : on était convaincu que Dieu ferait un miracle plutôt que de laisser périr l'innocence. Les raisons que
guerrière, la poltronnerie suppose d’autres vices ; elle
donne l’auteur sont trop ingénieuses pour être vraies.
prouve qu’on a résisté à l’éducation qu’on a reçue, et que
l’on n’a pas été sensible à l’honneur, ni conduit par les
principes qui ont gouverné les autres hommes ; elle fait
voir qu’on ne craint point leur mépris, et qu’on ne fait
point de cas de leur estime : pour peu qu’on soit bien né,
on n’y manquera pas ordinairement de l’adresse qui doit


</ref>. Dans une nation uniquement guerrière, la poltronnerie suppose d’autres vices ; elle

prouve qu’on a résisté à l’éducation qu’on a reçue, et que l’on n’a pas été sensible à l’honneur, ni conduit par les principes qui ont gouverné les autres hommes ; elle fait voir qu’on ne craint point leur mépris, et qu’on ne fait point de cas de leur estime : pour peu qu’on soit bien né, on n’y manquera pas ordinairement de l’adresse qui doit



. La raison était une croyance pieuse : on était conTftinca qae Dtea
ferait un miracle plutôt que de laisser périr rinnoceoce. Les raisons que
donne l’auteur sont trop ingénieuses pour être Traies.