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La loi des Bourguignons, ch. XLV. (M.)
La loi des Bourguignons, ch. XLV. (M.)
</ref> roi de Bourgogne, fut de tous les rois
</ref>, roi de Bourgogne, fut de tous les rois
celui qui autorisa le plus l’usage du’ combat. Ce prince
celui qui autorisa le plus l’usage du combat. Ce prince rend raison de sa loi dans sa loi même : « C’est, dit-il, afin que nos sujets ne fassent plus de serment sur des faits obscurs, et ne se parjurent point sur des faits certains ».
Ainsi, tandis que les ecclésiastiques
rend raison de sa loi dans sa loi même : a C’est, dit-il, afin
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tt que nos sujets ne fassent plus de serment sur des faits
Voyez les Œuvres d'Agobard. (M.)
tt obscurs, et ne se parjurent point sur des faits certains».
</ref> déclaroient impie la loi qui permettoit le combat, la loi des Bourguignons regardoit comme sacrilège celle qui établissoit le serment.
Ainsi, tandis que les ecclésiastiques * déclaroient impie la

loi qui permettoit le combat, la loi des Bourguignons
regardoit comme sacrilège celle qui établissoit le serment.
La preuve par le combat singulier avoit quelque raison
La preuve par le combat singulier avoit quelque raison
fondée sur l’expérience*. Dans une nation uniquement
fondée sur l’expérience*. Dans une nation uniquement
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. La loi des Bourguignons, ch. xlv. (M.)

. Voyez les Œuvres d*Âgobard. (M.)


. La raison était une croyance pieuse : on était conTftinca qae Dtea
. La raison était une croyance pieuse : on était conTftinca qae Dtea