« Page:Montesquieu - Œuvres complètes, éd. Laboulaye, t2.djvu/236 » : différence entre les versions
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<center>GRANDEUR ET DÉCADENCE</center> |
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On est bien aise de voir l’humiliation de ce Lépidus c’était le plus méchant citoyen qui fût dans la République, toujours le premier à commencer les troubles, formant sans cesse des projets funestes, où il était obligé d’associer de plus habiles gens que lui. Un auteur moderne s’est plu à en faire l’éloge<ref>L’abbé de Saint-Réal. (M.) L'ouvrage auquel Montesqieu fait allusion a pour titre : ''Réflexions sur Lépide'' ; on l'a faussement attribué à l'abbé de Saint-Réal ; il est du marquis de La Bastles. (AUBERT.)</ref> et cite Antoine, qui, dans une de ses lettres, lui donne la qualité d’honnête homme. Mais un honnête homme pour Antoine ne devait guère l’être pour les autres. |
On est bien aise de voir l’humiliation de ce Lépidus c’était le plus méchant citoyen qui fût dans la République, toujours le premier à commencer les troubles, formant sans cesse des projets funestes, où il était obligé d’associer de plus habiles gens que lui. Un auteur moderne s’est plu à en faire l’éloge<ref>L’abbé de Saint-Réal. (M.) L'ouvrage auquel Montesqieu fait allusion a pour titre : ''Réflexions sur Lépide'' ; on l'a faussement attribué à l'abbé de Saint-Réal ; il est du marquis de La Bastles. (AUBERT.)</ref> et cite Antoine, qui, dans une de ses lettres, lui donne la qualité d’honnête homme. Mais un honnête homme pour Antoine ne devait guère l’être pour les autres. |
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