« Page:Montesquieu - Œuvres complètes, éd. Laboulaye, t2.djvu/239 » : différence entre les versions

Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{nr||DES ROMAINS, CHAP. XIII.|223}}


corrompre le peuple à prix d’argent, et, quand on était accusé de brigues, on corrompait aussi les juges. Ils firent troubler les élections par toutes sortes de violences, et, quand on était mis en justice, on intimidait encore les juges <ref>Cela se voit bien dans les Lettres de Cicéron à Atticus.
corrompre le peuple à prix d’argent, et, quand on était accusé de brigues, on corrompait aussi les juges. Ils firent troubler les élections par toutes sortes de violences, et, quand on était mis en justice, on intimidait encore les juges <ref>Cela se voit bien dans les Lettres de Cicéron à Atticus.
(M.)</ref> ; l’autorité même du peuple était anéantie : témoin Gabinius, qui, après avoir rétabli, malgré le peuple, Ptolomée à main armée, vint froidement demander le triomphe <ref>César fit la guerre aux Gaulois, et Crassus aux Parthes, sans qu’il y eût eu aucune délibération du sénat ni aucun décret du peuple. Voyez Dion. (M.)</ref>.
(M.)</ref> ; l’autorité même du peuple était anéantie : témoin Gabinius, qui, après avoir rétabli, malgré le peuple, Ptolomée à main armée, vint froidement demander le triomphe <ref>César fit la guerre aux Gaulois, et Crassus aux Parthes, sans qu’il y eût eu aucune délibération du sénat ni aucun décret du peuple. Voyez Dion. (M.)</ref>.