« Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome10.djvu/219 » : différence entre les versions

ThomasBot (discussion | contributions)
m maintenance
Aucun résumé des modifications
 
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
<poem>
Li: TEMPS PRESENT. 209

Dans mon profond chagrin je restai éperdu :
Dans mon profond chagrin je restai éperdu :
Je plaignais le génie, et surtout la vertu.
Je plaignais le génie, et surtout la vertu.
Ligne 7 : Ligne 6 :
On connaît Ariston, ce philosophe humain,
On connaît Ariston, ce philosophe humain,
Dédaignant les grandeurs qui lui tendaient la main,
Dédaignant les grandeurs qui lui tendaient la main,
De la vérité simple ami noble et fidèle;
De la vérité simple ami noble et fidèle ;
Son esprit réunit Euclide et Fontenelle :
Son esprit réunit Euclide et Fontenelle :
Il rendit le courage à mon cœur affligé.
Il rendit le courage à mon cœur affligé.
« Ne vois-tu pas, dit-il, que le siècle est changé?
« Ne vois-tu pas, dit-il, que le siècle est changé ?
Va, de vaines terreurs ne doivent point t'ahattre :
Va, de vaines terreurs ne doivent point t'abattre :
Quand un Sully renaît, espère un Henri Quatre. »
Quand un Sully renaît, espère un Henri Quatre. »


Ligne 18 : Ligne 17 :
Et, revenant chez moi, je repris mes tablettes
Et, revenant chez moi, je repris mes tablettes
Pour écrire à loisir ces rimes indiscrètes^.
Pour écrire à loisir ces rimes indiscrètes^.
</poem>


��les éditeurs de Kehl est Tiirgot, qui avait quitte le pouvoir le 11 mai 1770, qucl-
les éditeurs de Kehl est Turgot, qui avait quitte le pouvoir le 11 mai 1770, quelques mois après la publication du Temps présent. (B.)
([ues mois après la publication du Temps présent. (B.)


1. M. le marquis de Condorcet. {Note de Voltaire.)
1. M. le marquis de Condorcet. (Note de Voltaire.)


2. Dans un liecueil des pièces du régiment de la Calotte, a Paris, chez
2. Dans un Recueil des pièces du régiment de la Calotte, a Paris, chez
J, Colomhat, 1720, petit in-12, est à la page '2tii un Brevet pour agréger le sieur
J, Colomhat, 1720, petit in-12, est à la page '2tii un Brevet pour agréger le sieur
Camuz-at dans le régiment de la Calotte, par Voltaire. Je ne puis croire que cetto
Camuz-at dans le régiment de la Calotte, par Voltaire. Je ne puis croire que cette
pièce, dont au reste personne n'a parle, soit de Voltaire. Dans le même recueil,
pièce, dont au reste personne n'a parle, soit de Voltaire. Dans le même recueil,
page 267, est le Brevet pour agréger le sieur Arouet de Voltaire dans le régiment
page 267, est le Brevet pour agréger le sieur Arouet de Voltaire dans le régiment
Ligne 33 : Ligne 32 :
le Brevet pour Camuzat n'y est pas. (B).
le Brevet pour Camuzat n'y est pas. (B).


��FIN DES SATIRES.
{{Centré|FIN DES SATIRES.}}

��10. — Satires. 14

��