« Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Hugo, Pagnerre, 1868, tome 7.djvu/336 » : différence entre les versions
m Phe: split |
|||
État de la page (Qualité des pages) | État de la page (Qualité des pages) | ||
- | + | Page corrigée | |
En-tête (noinclude) : | En-tête (noinclude) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
{{Numérotation|ROMÉO ET JULIETTE.|332||}} |
|||
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
le savoir mort que de savoir vivant l’infâme qui l’a |
le savoir mort — que de savoir vivant l’infâme qui l’a |
||
tué. |
|||
{{Personnage|JULIETTE|c}} |
{{Personnage|JULIETTE.|c}} |
||
Quel infâme, madame ? |
— Quel infâme, madame ? |
||
{{Personnage|LADY CAPULET|c}} |
{{Personnage|LADY CAPULET.|c}} |
||
Eh bien ! cet infâme Roméo ! |
Eh bien ! cet infâme, Roméo ! |
||
{{Personnage|JULIETTE|c}} |
{{Personnage|JULIETTE.|c}} |
||
Entre un infâme et lui il y a bien des milles de distance. Que Dieu lui pardonne ! Moi, je lui pardonne |
— Entre un infâme et lui il y a bien des milles de distance. |
||
— Que Dieu lui pardonne ! Moi, je lui pardonne |
|||
de tout mon cœur ; — et pourtant nul homme ne navre |
|||
mon cœur autant que lui. |
|||
{{Personnage|LADY CAPULET|c}} |
{{Personnage|LADY CAPULET.|c}} |
||
Parce qu’il vit, le traître ! |
— Parce qu’il vit, le traître ! |
||
{{Personnage|JULIETTE|c}} |
{{Personnage|JULIETTE.|c}} |
||
Oui, madame, et trop loin de mes bras. Que ne |
— Oui, madame, et trop loin de mes bras. — Que ne |
||
suis-je seule chargée de venger mon cousin ! |
|||
{{Personnage|LADY CAPULET|c}} |
{{Personnage|LADY CAPULET.|c}} |
||
Nous obtiendrons vengeance, sois-en sûre. |
— Nous obtiendrons vengeance, sois-en sûre. — Ainsi |
||
ne pleure plus. Je ferai prévenir quelqu’un à Mantoue, |
|||
— où vit maintenant ce vagabond banni : — on lui donnera |
|||
une potion insolite — qui l’enverra vite tenir compagnie |
|||
à Tybalt, — et alors j’espère que tu seras satisfaite. |
|||
{{Personnage|JULIETTE|c}} |
{{Personnage|JULIETTE.|c}} |
||
Je ne serai vraiment satisfaite que quand je verrai Roméo… supplicié, torturé est mon pauvre cœur, |
— Je ne serai vraiment satisfaite — que quand je verrai |
||
Roméo… supplicié, — torturé est mon pauvre cœur, |
|||
depuis qu’un tel parent m’est enlevé. — Madame, trouvez |
|||
seulement un homme — pour porter le poison ; moi, |
|||
je le préparerai, — et si bien qu’après l’avoir pris, Roméo |
|||
— dormira vite en paix. Oh ! quelle horrible souffrance |
|||
pour mon cœur — de l’entendre nommer, sans |
|||
pouvoir aller jusqu’à lui, — pour assouvir l’amour que |
|||
je portais à mon cousin — sur le corps de son meurtrier ! |