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N’ayant pu obtenir justice de ce côté, Romas, après une attente de plusieurs années, se résolut à faire, d’une autre manière, appel à la publicité. Il travaillait depuis longtemps à un ''Mémoire sur les moyens de se garantir de la foudre dans les maisons''. Il livra ce mémoire à l’impression, et mit à la suite sa ''Lettre à M.{{lié}}Lutton'', que le journaliste avait refusé d’accueillir, en l’accompagnant de pièces et certificats à l’appui des faits avancés.
N’ayant pu obtenir justice de ce côté, Romas, après une attente de plusieurs années, se résolut à faire, d’une autre manière, appel à la publicité. Il travaillait depuis longtemps à un ''Mémoire sur les moyens de se garantir de la foudre dans les maisons''. Il livra ce mémoire à l’impression, et mit à la suite sa ''Lettre à M.{{lié}}Lutton'', que le journaliste avait refusé d’accueillir, en l’accompagnant de pièces et certificats à l’appui des faits avancés.


Mais toujours poursuivi par la destinée, Romas ne devait point jouir de la satisfaction tardive qu’il espérait retirer de cette publication. Il mourut en 1776, pendant l’impression même de son ouvrage, à l’âge de 70{{lié}}ans. Son livre, imprimé à Bordeaux, ne parut qu’après sa mort, et grâce au zèle pieux et aux soins de ses amis du château de Clairac&#x202F;<ref>''Mémoire sur les moyens de se garantir de la foudre dans les maisons ; suivi d’une Lettre sur l’invention du cerf-volant électrique, avec les pièces justificatives de cette même lettre ; par M.{{lié}}de Romas, lieutenant assesseur au présidial de Nérac, de l’Académie royale des sciences de Bordeaux, correspondant de celle de Paris''. 1 vol. in-12. À Bordeaux, chez Bergeret, et à Paris, chez Pissot, 1776.</ref>.
Mais toujours poursuivi par la destinée, Romas ne devait point jouir de la satisfaction tardive qu’il espérait retirer de cette publication. Il mourut en 1776, pendant l’impression même de son ouvrage, à l’âge de 70{{lié}}ans. Son livre, imprimé à Bordeaux, ne parut qu’après sa mort, et grâce au zèle pieux et aux soins de ses amis du château de Clairac&#x202F;<ref>''Mémoire sur les moyens de se garantir de la foudre dans les maisons ; suivi d’une Lettre sur l’invention du cerf-volant électrique, avec les pièces justificatives de cette même lettre ; par M.{{lié}}de Romas, lieutenant assesseur au présidial de Nérac, de l’Académie royale des sciences de Bordeaux, correspondant de celle de Paris''. 1{{lié}}vol. in-12. À Bordeaux, chez Bergeret, et à Paris, chez Pissot, 1776.</ref>.


Nous croyons qu’on lira ici, avec intérêt, une partie de cette lettre, qui constitue une pièce historique fondamentale dans la question. Voici donc les principaux passages de cet écrit :
Nous croyons qu’on lira ici, avec intérêt, une partie de cette lettre, qui constitue une pièce historique fondamentale dans la question. Voici donc les principaux passages de cet écrit :