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De ce qu’est signifié par les couleurs blanc & bleu. |
{{t3|{{sc|Chapitre}} {{rom-maj|X.|10}}.|''De ce qu’est signifié par les couleurs blanc & bleu.''}}<br /> |
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=== CHAPITRE X === |
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Aristoteles dict que supposent deux choses contraires en leur espece : comme bien & mal : vertu & vice : froid & chauld : blanc & noir : volupté & doleur : ioye & dueil, & ainsi de aultres, si vous les coublez en telle façon, q’vn contraire d’vne espece conuienne raisonnablement à l’vn contraire d’vne aultre, il est consequent que l’autre contraire compete auecques l’autre residu. Exemple : Vertus & Vice sont contraires en vne espece, aussy sont Bien & Mal. Si l’vn des contraires de la premiere espece conuient à l’vn de la seconde comme vertus & bien : car il est sceut que vertus est bonne, ainsi feront les deux residuz, qui sont mal & vice, car vice est mauluais. |
Aristoteles dict que supposent deux choses contraires en leur espece : comme bien & mal : vertu & vice : froid & chauld : blanc & noir : volupté & doleur : ioye & dueil, & ainsi de aultres, si vous les coublez en telle façon, q’vn contraire d’vne espece conuienne raisonnablement à l’vn contraire d’vne aultre, il est consequent que l’autre contraire compete auecques l’autre residu. Exemple : Vertus & Vice sont contraires en vne espece, aussy sont Bien & Mal. Si l’vn des contraires de la premiere espece conuient à l’vn de la seconde comme vertus & bien : car il est sceut que vertus est bonne, ainsi feront les deux residuz, qui sont mal & vice, car vice est mauluais. |