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lors, les conséquences qui en résultaient. Une fois par |
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semaine, pour se conformer au règlement, le vieux |
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général faisait le tour de toutes les cellules, et deman |
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dait aux prisonniers s’ils n'avaient pas quelque requête |
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a lui présenter. Les prisonniers, souvent, lui présentaient |
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des requêtes : il les écoutait tranquillement, sans rien |
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répondre; et jamais il n’en tenait aucun compte, sachant ” |
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d’avance que toutes ces requêtes demandaient des choses . |
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qui n’étaient pas d‘accord avec le règlement. |
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Au moment ou Nekhludov se présenta chez le vieux ‘ |
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général, celui—ci était assis dans un petit salon dont toutes , |
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les fenêtres avaient leurs rideaux baissés, de façon qu'on |
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s’y trouvait en pleine obscurité. Il était occupé à faire |
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tourner un guéridon, en compagnie d’un jeune peintre, j |
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frère d’un de ses subordonnés. Les doigts minces et |
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fréles du jeune artiste s’entremèlaient aux doigts épais, l |
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ridés, en partie ossifiés, du vieux général. Le guéridon |
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était en train de répondre a une question posée par le |
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général, et qui consistait à savoir si les âmes se recon- |
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naissaient l’une l’autre, après la mort. |
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C’était l’àme de Jeanne d’Arc qui parlait, ce jour-là, |
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par l’intermédiaire du guéridon. Elle venait déjà de dire: |
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« Les âmes se reconnaissent », et elle avait commencé a . |
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dicter le mot suivant lorsque, soudain, elle s’était arré- , |
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tée. Elle avait dicté, du mot suivant, les trois premières |
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lettres, un p, un 0, et un s. Et elle s’était arrêtée, en |
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réalité, parce que le général aurait voulu que la lettre |
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suivante fût un Z, tandis que l’artiste désirait que ce fût |
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un v. Le général voulait que Jeanne d’Arc dit que les |
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âmes se reconnaissaient après (pos'!) leur purification; « |
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l’artiste désirait faire dire par Jeanne d’Arc que les âmes |
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se reconnaissaient d’après la lumière (po svitu) qui se l |
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dégageait d’elles. |
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Le général, fronçant d’un air maussade ses énormes |
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sourcils blancs, considérait fixement ses mains, espé- |
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rant toujours que le guéridon allait se décider à écrire |
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un Z; l’artiste, le visage tourné vers le coin de la pièce |
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imprimait machinalement a ses lèvres le mouvement |
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nécessaire pour prononcer lalettre v. C’est sur ces entre- N |