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Or, son fils Tenot Dandin voulut se mêler aussi de concilier les plaideurs ; mais il n’y réussissait point et ne parvenait pas même à terminer le plus petit différend ; au contraire, il irritait et aigrissait davantage les plaideurs qu’il voulait adoucir et calmer. Il se plaignit un jour à son père de son mauvais succès. Perrin Dandin lui en révéla la raison : |
Or, son fils Tenot Dandin voulut se mêler aussi de concilier les plaideurs ; mais il n’y réussissait point et ne parvenait pas même à terminer le plus petit différend ; au contraire, il irritait et aigrissait davantage les plaideurs qu’il voulait adoucir et calmer. Il se plaignit un jour à son père de son mauvais succès. Perrin Dandin lui en révéla la raison : |
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— Tu n’appointes jamais les différends, lui dit le vieillard. Pourquoi ? Tu les prends dès le commencement, étant encore verts et crus. Je les appointe tous. Pourquoi ? Je les prends sur leur fin, bien mûrs et digérés, quand mes plaideurs ont la bourse vide. |
— Tu n’appointes jamais les différends, lui dit le vieillard. Pourquoi ? Tu les prends dès le commencement, étant encore verts et crus. Je les appointe tous. Pourquoi ? Je les prends sur leur fin, bien mûrs et digérés, quand mes plaideurs ont la bourse vide. À ce moment, je me trouve à propos comme du lard dans des pois. |
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— C’est pourquoi, conclut Bridoye, je temporise, attendant la maturité du procès. |
— C’est pourquoi, conclut Bridoye, je temporise, attendant la maturité du procès. |