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«J'étais comme une feuille soufflée par un vent inconstant, sans passé ni avenir, ni famille ni carrière, ni aucune sorte d'accomplissement spirituel. Je perdais lentement ma volonté de faire quelque chose. Je ne rejetais ni ne renonçais au monde; c'était juste une dérive de moi et je n'étais pas capable et ne voulais pas m’accrocher dessus.»
 
Brisé et seul, il se rendit à Genève où il avait laissé quelques francs sur un ancien compte, assez possiblement pour le faire tenir quelques jours. Alors, ce peu d’argent s'est épuisé, son loyer est devenu dû, et il était laissé avec nulle part où aller. Il a décidé d'aller au consulat indien à Genève et de demander à être rapatrié en Inde. «Je n'avais pas d'argent, pas d'amis, et plus de volonté. Je pensais qu'au moins ils ne pouvaient pas me sortir de l'Inde. Je suis, après tout, un citoyen. Peut-être que je peux simplement m'asseoir sous un figuier des banians quelque part et peut-être que quelqu'un me nourrira.» Ainsi, à l'âge de quarante-cinq ans, un échec complet aux yeux du monde, sans un sou et seul, il entra au consulat et supplia d'être renvoyé dans sa patrie. Il avait peu de choix. C'était un tournant dans sa vie.
 
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