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Je note en passant cette préoccupation d’un légiste de défendre la Coutume contre le reproche de ne pas assurer la conservation des biens. Une Coutume, dit-il, n’est bonne qu’à ce prix, et celle du Lavedan ne manque pas à cette condition.
Je note en passant cette préoccupation d’un légiste de défendre la Coutume contre le reproche de ne pas assurer la conservation des biens. Une Coutume, dit-il, n’est bonne qu’à ce prix, et celle du Lavedan ne manque pas à cette condition.


En effet, loin que la femme, comme ailleurs, quitte sa famille et perde son nom, c’est l’héritière qui fait entrer son mari sous le nom de gendre dans la maison natale, dont il prend le nom, et à laquelle il apporte une dot, dite sa légitime. C’est ainsi que, dans la famille qui nous occupe, le premier-né des trois dernières générations a été une fille, et l’on a vu que les
En effet, loin que la femme, comme ailleurs, quitte sa famille et perde son nom, c’est l’héritière qui fait entrer son mari sous le nom de gendre dans la maison natale, dont il prend le nom, et à laquelle il apporte une dot, dite sa légitime. C’est ainsi que, dans la famille qui nous occupe, le premier-né des trois dernières générations a été une fille, et l’on a vu que les
<ref follow="p264">''nec levare, nisi dictus burgensis verbeaverit eam usque ad mortem.'' » (''Histoire du Beaujolais'', par F. de la Roche-la-Carelle. — 2 vol. ; Perrin, Lyon 1853.) <br/>Ce rapprochement fait ressortir une grande supériorité morale au profit des paysans basques par rapport aux bourgeois du Rhône.</ref>

<ref follow="p264">''nec levare, nisi dictus burgensis verbeaverit eam usque ad mortem.'' » (Histoire du Beaujolais, par F. de la Roche-la-Carelle. — 2 vol. ; Perrin, Lyon 1853.) <br/>Ce rapprochement fait ressortir une grande supériorité morale au profit des paysans basques par rapport aux bourgeois du Rhône.</ref>