« Page:Anonyme - Brun de La Montaigne.djvu/145 » : différence entre les versions

→‎Page non corrigée : Page créée avec « <section begin="laisse206"/><poem> « Dame, g’i remanray jusqu’à feste faillie.<ref follow="CCVI">— 3516. liée. — 3617. Un espace vide a été réservé pour un... »
(Aucune différence)

Version du 5 juillet 2017 à 19:51

Cette page n’a pas encore été corrigée
125
brun de la montaigne

« Dame, g’i remanray jusqu’à feste faillie.
3615— Sire, » respont la dame, « il ne m’anoie mie,
« Mais onques mais ne fui, soies certains, si lie
« Puis l’eure que fui née, en nul jour de ma vie. »

CCVII[1]

(f° 77)Brun remest en la tour avec la fée gent ;
Il i fu près d’un moys tretout entièrement,
3620Si jouoit aus esches et aus tables souvent,
Et parloit bien d’amour mont gracïeussement.
Une dame i avoit plaine d’antendement :
Ainz si belle ne fu depuis l’avènement,
Car elle avoit le cors amoureus et si gent
3625Que nature faudroit au faire tellement.
Le cors avoit plus blanc que nège vraiement,
Et flairoit plus souef que ne face piment ;
Nature i avoit mis tout son entendement ;

CCVIII[2]

Car le vïaire ot bel et de couleur sanguine,
3630(v°)o De rouge entremerlé et de couleur rosine,
Si flairoit plus souef que ne fait fleur d’espine
Ne rose n’esglentier, tant ot face benine.
Il sembloit proprement que ce fust chars divine.
Les dames d’entour lui de biauté enlumine,
3635Car avec son biau col avoit belle poitrine.
En li toute biautés parfaitement acline ;
Onques dame ne fu a celi entérine.,
Et quant Bruns le choisi, si reçut telle estrine
Qu’il en fu puis .x. ans après en .j. termine,

    — 3516. liée. — 3617. Un espace vide a été réservé pour une miniature et sa rubrique.

  1. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées CCVII
  2. — 3636. toutes.