« Page:Leroy-Beaulieu, Essai sur la répartition des richesses, 1881.djvu/412 » : différence entre les versions

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« Un propriétaire, un fermier, un maître manufacturier, un marchand, peuvent généralement vivre une année ou deux des fonds qu’ils ont par devers eux sans employer un seul ouvrier. La plupart des ouvriers ne pourraient pas subsister
« Un propriétaire, un fermier, un maître manufacturier, un marchand, peuvent généralement vivre une année ou deux des fonds qu’ils ont par devers eux sans employer un seul ouvrier. La plupart des ouvriers ne pourraient pas subsister
« une semaine, fort peu l’espace d’un mois, et presqu’aucun l’espace d’un an sans travailler. A la longue le maître ne peut pas plus se passer de l’ouvrier que l’ouvrier du maître, mais le besoin qu’il en a n’est pas aussi urgent. »
« une semaine, fort peu l’espace d’un mois, et presqu’aucun l’espace d’un an sans travailler. À la longue le maître ne peut pas plus se passer de l’ouvrier que l’ouvrier du maître, mais le besoin qu’il en a n’est pas aussi urgent. »


On connaît le mot allemand : ''Arbeiterfrage'', ''Magenfrage'' ; question ouvrière, question d’estomac. C’est aussi pour cette raison sans doute que Stuart Mill admettait si légèrement qu’il n’est presque aucun métier où les salaires ne pussent être considérablement réduits si les patrons le voulaient.
On connaît le mot allemand : ''Arbeiterfrage'', ''Magenfrage'' ; question ouvrière, question d’estomac. C’est aussi pour cette raison sans doute que Stuart Mill admettait si légèrement qu’il n’est presque aucun métier où les salaires ne pussent être considérablement réduits si les patrons le voulaient.