« Contes bizarres/Isabelle d’Égypte » : différence entre les versions
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{{Titre|Isabelle d'Égypte
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Viens, chère nuit noire,
Et imprime les étoiles étincelantes
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Alors je pourrais m’emparer de la terre
Avec toutes, avec toutes ses couronnes.
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Bon papa, suce l'ardeur de la jeunesse
Sur la fraîche rougeur de ces lèvres.
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Vois, le mauvais petit polisson,
Entre dans la chambre, appuyé sur des béquilles.
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I
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La clarté de la lune m’est insupportable ;
La nuit voit couler la fontaine de mes larmes.
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La sainte Mère ne pense plus à moi,
Notre Père ne pense plus à moi.
Cependant j’allume ce cierge pour la sainte Mère,
Et je crois au céleste Père.
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Celui qui s’est frappé contre une pierre
Saute haut ;
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Personne ne veut plus de toi !
L’amour et l’honneur sont perdus !
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I
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Nous suivons dans notre marche
Le vol des oiseaux.
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