« Déclaration de la profession de foi de l’Église grecque orientale en 1723 » : différence entre les versions

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Nous croyons qu’il y a dans l’Église sept sacrements. Nous n’en avons ni plus ni moins. Les insensés hérétiques {{tiret|retien|nent}}
Nous croyons qu’il y a dans l’Église sept sacrements. Nous n’en avons ni plus ni moins. Les insensés hérétiques retiennent que les sacrements surpassent ce nombre. Le nombre de sept sacrements, de même que les autres dogmes de l’Église catholique se trouve dans la sainte Écriture. Et premièrement le Seigneur enseigne le Baptême quand il dit : « Allez et in » struisez les peuples, les baptisant au nom du Père, du Fils et de l’Esprit saint. » — Matth. xxvIII, 9. — Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé ; mais qui ne croira pas sera condamné. » — Marc, xv, 6, — Le sacrement du saint Chrême ou de l’Onction avec le saint chrême, est fondé pareillement sur ces paroles du Sauveur : « Arrêtez-vous » dans la ville de Jérusalem jusqu’à ce que vous soyez » revêtus de la force d’en haut. » — Luc. xxIv, 49. – Force dont les Apôtres ont été investis après la descente de l’Esprit saint sur eux. Cette force est attachée au sacrement de l’Onction moyennant le saint chrême. L’apôtre saint Paul en parle ; Il Cor., 2, 22. — Et plus clairement encore Denis l’aréopagite. Le sacrement de l’Ordre s’appuie sur la parole suivante : « Faites ceci en mémoire de moi ; » — I Cor. xI, 24. — Comme aussi : « Ce que vous lierez sur la terre sera » lié dans le ciel, et ce que vous délierez sur la terre, sera éga » lement délié dans le ciel. » — Matth. xvI, 9. – Le sacrifice mon sanglant est fondé sur ce qui suit : « Prenez et mangez, » ceci est mon corps… buvez-en tous, ceci est mon sang, le sang » de la nouvelle alliance. » —Matth. xxv, 26, 27.— « Si vous ne » mangez pas le corps du Fils de l’homme, et si vous ne buvez » pas son sang, vous n’aurez pas la vie éternelle. » —Joan. v. 54. — Le sacrement du Mariage a son origine dans les paroles mêmes que Dieu proféra dans l’antique alliance. — Gen. Il, 24. — Jésus-Christ les confirma lorsqu’il dit : « Ce que Dieu a » lié, que l’homme ne le dissolve pas. » — Matth. xIx, 6. — L’apôtre saint Paul appelle le Mariage un grand sacrement. — Eph. v, 32. — Le sacrement de la Pénitence auquel s’unit la confession sacramentelle, se fonde sur ces paroles du Seigneur : « Les péchés seront pardonnés à ceux à qui vous les pardon » nerez, mais ils seront retenus à ceux à qui vous les retien » drez. » – Joan. xx, 23. — Et dans un autre endroit il dit : « Si vous ne faites pénitence, vous serez tous précipités dans » les abîmes. » — Luc. xIII, 3. — Le sacrement de l’Huile Sainte est mentionné dans saint Marc l’évangéliste, et saint Jacques le prouve encore plus clairement. — Jac. v, 4, 5. Les sacrements consistent en naturels et surnaturels, et ne sont pas de simples signes de la divine promesse ; mais nous les déclarons signes efficaces, lesquels produisent dans ceux qui s’en approchent et les reçoivent, une grâce propre. Pour cela nous rejetons comme étrangère à la doctrine chrétienne, l’opinion que l’effet du sacrement n’a lieu que dans l’acte, c’est-à-dire dans la consommation pendant laquelle la matière visible est appliquée ; c’est-à-dire ce qui a été consacré dans le sacrement, de telle sorte qu’en dehors de cet acte la matière consacrée demeure après l’acte de consécration une chose ordinaire. Cela par conséquent est contraire au sacrement de l’Eucharistie, lequel est effectué par les paroles surnaturelles et sanctifié par l’invocation de l’Esprit saint, et devient réel par la présence de ce qui est indiqué, savoir le corps et le sang de Jésus-Christ. Le complément de ce sacrement précède nécessairement son application par le moyen de la consommation ; parce que s’il n’était pas réalisé avant la réception, celui qui le reçoit indignement ne mangerait et ne boirait pas sa condamnation. — I Cor. xI, 29, — n’ayant pris qu’un pain ordinaire et un vin ordinaire ; tandis qu’au contraire il est certain que celui qui le reçoit indignement, mange et boit sa condamnation. D’où il résulte que le sacrement de l’Eucharistie ne s’accomplit pas dans l’acte de la consommation, mais au contraire, avant cet acte. D’où nous reconnaissons cette doctrine comme le mensonge et l’impiété les plus énormes ; parce que cette foi imparfaite violerait l’intégrité et la perfection du sacrement. Parce que les hérétiques qui, après avoir abandonné leur hérésie, sont admis nouvellement dans l’Église universelle et qui s’y réunissent, ont reçu un baptême parfait, bien que leur foi fût imparfaite, si à la fin ils admettent la véritable foi, ils ne doivent pas être rebaptisés.
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Nous croyons qu’il y a dans l’Église sept sacrements. Nous n’en avons ni plus ni moins. Les insensés hérétiques retiennent{{tiret2|retien|nent}} que les sacrements surpassent ce nombre. Le nombre de sept sacrements, de même que les autres dogmes de l’Église catholique se trouve dans la sainte Écriture. Et premièrement le Seigneur enseigne le Baptême quand il dit : « Allez et in » struisezinstruisez les peuples, les baptisant au nom du Père, du Fils et de l’Esprit saint. » — Matth. xxvIII{{sc|xxviii}}, 919. — Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé ; mais qui ne croira pas sera condamné. » — Marc, xv{{sc|xvi}}, 6,16. — Le sacrement du saint Chrême ou de l’Onction avec le saint chrême, est fondé pareillement sur ces paroles du Sauveur : « Arrêtez-vous » dans la ville de Jérusalem jusqu’à ce que vous soyez » revêtus de la force d’en haut. » — Luc. xxIv{{sc|xxiv}}, 49. – Force dont les Apôtres ont été investis après la descente de l’Esprit saint sur eux. Cette force est attachée au sacrement de l’Onction moyennant le saint chrême. L’apôtre saint Paul en parle ; IlII Cor. {{sc|i}}, 221, 22. — Et plus clairement encore Denis l’aréopagite. Le sacrement de l’Ordre s’appuie sur la parole suivante : « Faites ceci en mémoire de moi ; » — I Cor. xI{{sc|xi}}, 24. — Comme aussi : « Ce que vous lierez sur la terre sera » lié dans le ciel, et ce que vous délierez sur la terre, sera éga » lementégalement délié dans le ciel. » — Matth. xvI{{sc|xvi}}, 919. – Le sacrifice monnon sanglant est fondé sur ce qui suit : « Prenez et mangez, » ceci est mon corps… buvez-en tous, ceci est mon sang, le sang » de la nouvelle alliance. » —Matth— Matth. {{sc|xxv}}, 26, 27. — « Si vous ne » mangez pas le corps du Fils de l’homme, et si vous ne buvez » pas son sang, vous n’aurez pas la vie éternelle. » —Joan— Joan. v{{sc|vi}}{{corr|.|,}} 54. — Le sacrement du Mariage a son origine dans les paroles mêmes que Dieu proféra dans l’antique alliance. — Gen. Il{{sc|ii}}, 24. — Jésus-Christ les confirma lorsqu’il dit : « Ce que Dieu a » lié, que l’homme ne le dissolve pas. » — Matth. xIx{{sc|xix}}, 6. — L’apôtre saint Paul appelle le Mariage un grand sacrement. — Eph. {{sc|v}}, 32. — Le sacrement de la Pénitence auquel s’unit la confession sacramentelle, se fonde sur ces paroles du Seigneur : « Les péchés seront pardonnés à ceux à qui vous les pardon » nerezpardonnerez, mais ils seront retenus à ceux à qui vous les {{tiret|retien » |drez. » – Joan. xx, 23. — Et dans un autre endroit il dit : « Si vous ne faites pénitence, vous serez tous précipités dans » les abîmes. » — Luc. xIII, 3. — Le sacrement de l’Huile Sainte est mentionné dans saint Marc l’évangéliste, et saint Jacques le prouve encore plus clairement. — Jac. v, 4, 5. Les sacrements consistent en naturels et surnaturels, et ne sont pas de simples signes de la divine promesse ; mais nous les déclarons signes efficaces, lesquels produisent dans ceux qui s’en approchent et les reçoivent, une grâce propre. Pour cela nous rejetons comme étrangère à la doctrine chrétienne, l’opinion que l’effet du sacrement n’a lieu que dans l’acte, c’est-à-dire dans la consommation pendant laquelle la matière visible est appliquée ; c’est-à-dire ce qui a été consacré dans le sacrement, de telle sorte qu’en dehors de cet acte la matière consacrée demeure après l’acte de consécration une chose ordinaire. Cela par conséquent est contraire au sacrement de l’Eucharistie, lequel est effectué par les paroles surnaturelles et sanctifié par l’invocation de l’Esprit saint, et devient réel par la présence de ce qui est indiqué, savoir le corps et le sang de Jésus-Christ. Le complément de ce sacrement précède nécessairement son application par le moyen de la consommation ; parce que s’il n’était pas réalisé avant la réception, celui qui le reçoit indignement ne mangerait et ne boirait pas sa condamnation. — I Cor. xI, 29, — n’ayant pris qu’un pain ordinaire et un vin ordinaire ; tandis qu’au contraire il est certain que celui qui le reçoit indignement, mange et boit sa condamnation. D’où il résulte que le sacrement de l’Eucharistie ne s’accomplit pas dans l’acte de la consommation, mais au contraire, avant cet acte. D’où nous reconnaissons cette doctrine comme le mensonge et l’impiété les plus énormes ; parce que cette foi imparfaite violerait l’intégrité et la perfection du sacrement. Parce que les hérétiques qui, après avoir abandonné leur hérésie, sont admis nouvellement dans l’Église universelle et qui s’y réunissent, ont reçu un baptême parfait, bien que leur foi fût imparfaite, si à la fin ils admettent la véritable foi, ils ne doivent pas être rebaptisés.}}
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{{tiret2|retien|drez}}. » – Joan. {{sc|xx}}, 23. — Et dans un autre endroit il dit : « Si vous ne faites pénitence, vous serez tous précipités dans les abîmes. » — Luc. {{sc|xiii}}, 3. — Le sacrement de l’Huile Sainte est mentionné dans saint Marc l’évangéliste, et saint Jacques le prouve encore plus clairement. — Jac. {{sc|v}}, 14, 15.
 
Les sacrements consistent en naturels et surnaturels, et ne sont pas de simples signes de la divine promesse ; mais nous les déclarons signes efficaces, lesquels produisent dans ceux qui s’en approchent et les reçoivent, une grâce propre. Pour cela nous rejetons comme étrangère à la doctrine chrétienne, l’opinion que l’effet du sacrement n’a lieu que dans l’acte, c’est-à-dire dans la consommation pendant laquelle la matière visible est appliquée ; c’est-à-dire ce qui a été consacré dans le sacrement, de telle sorte qu’en dehors de cet acte la matière consacrée demeure après l’acte de consécration une chose ordinaire. Cela par conséquent est contraire au sacrement de l’Eucharistie, lequel est effectué par les paroles surnaturelles et sanctifié par l’invocation de l’Esprit saint, et devient réel par la présence de ce qui est indiqué, savoir le corps et le sang de Jésus-Christ. Le complément de ce sacrement précède nécessairement son application par le moyen de la consommation ; parce que s’il n’était pas réalisé avant la réception, celui qui le reçoit indignement ne mangerait et ne boirait pas sa condamnation. — I Cor. {{sc|xi}}, 29, — n’ayant pris qu’un pain ordinaire et un vin ordinaire ; tandis qu’au contraire il est certain que celui qui le reçoit indignement, mange et boit sa condamnation. D’où il résulte que le sacrement de l’Eucharistie ne s’accomplit pas dans l’acte de la consommation, mais au contraire, avant cet acte. D’où nous reconnaissons cette doctrine comme le mensonge et l’impiété les plus énormes ; parce que cette foi imparfaite violerait l’intégrité et la perfection du sacrement.
 
Parce que les hérétiques qui, après avoir abandonné leur hérésie, sont admis nouvellement dans l’Église universelle et
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qui s’y réunissent, ont reçu un baptême parfait, bien que leur foi fût imparfaite, si à la fin ils admettent la véritable foi, ils ne doivent pas être rebaptisés.
 
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