« Page:Verne - Autour de la Lune.djvu/122 » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
| Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
| Ligne 9 : | Ligne 9 : | ||
Or, qu’arriverait-il à ces hardis voyageurs dans un avenir très-prochain ? S’ils ne mouraient pas de faim, s’ils ne mouraient pas de soif, c’est que, dans quelques jours, lorsque le gaz leur manquerait, ils seraient morts faute d’air, si le froid ne les avait pas tués auparavant ! |
Or, qu’arriverait-il à ces hardis voyageurs dans un avenir très-prochain ? S’ils ne mouraient pas de faim, s’ils ne mouraient pas de soif, c’est que, dans quelques jours, lorsque le gaz leur manquerait, ils seraient morts faute d’air, si le froid ne les avait pas tués auparavant ! |
||
Cependant, si important qu’il fût d’économiser le gaz, l’abaissement excessif de la température ambiante les obligea d’en consommer une certaine quantité. Rigoureusement, ils pouvaient se passer de sa lumière, non de sa chaleur. Fort heureusement, le calorique développé par l’appareil Reiset et Regnaut élevait un peu la température intérieure du projectile, et, sans grande dépense, on put la maintenir à un degré supportable. |
Cependant, si important qu’il fût d’économiser le gaz, l’abaissement excessif de la température ambiante les obligea d’en consommer une certaine quantité. Rigoureusement, ils pouvaient se passer de sa lumière, non de sa chaleur. Fort heureusement, le calorique développé par l’appareil Reiset et {{corr|Regnaut|Regnault}} élevait un peu la température intérieure du projectile, et, sans grande dépense, on put la maintenir à un degré supportable. |
||
Cependant, les observations étaient devenues très-difficiles à travers les hublots. L’humidité intérieure du boulet se condensait sur les vitres et s’y congelait immédiatement. Il fallait détruire cette opacité du verre par des frottements réitérés. Toutefois, on put constater certains phénomènes du plus haut intérêt. |
Cependant, les observations étaient devenues très-difficiles à travers les hublots. L’humidité intérieure du boulet se condensait sur les vitres et s’y congelait immédiatement. Il fallait détruire cette opacité du verre par des frottements réitérés. Toutefois, on put constater certains phénomènes du plus haut intérêt. |
||