« Page:Verne - Autour de la Lune.djvu/107 » : différence entre les versions

Malachia (discussion | contributions)
Aucun résumé des modifications
Malachia (discussion | contributions)
Aucun résumé des modifications
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 11 : Ligne 11 :
Ce trou, c’était le Lac Noir, c’était Platon, cirque profond que l’on peut convenablement étudier de la Terre, entre le dernier quartier et la Nouvelle-Lune, lorsque les ombres se projettent de l’ouest vers l’est.
Ce trou, c’était le Lac Noir, c’était Platon, cirque profond que l’on peut convenablement étudier de la Terre, entre le dernier quartier et la Nouvelle-Lune, lorsque les ombres se projettent de l’ouest vers l’est.


Cette coloration noire se rencontre rarement à la surface du satellite. On ne l’a encore reconnue que dans les profondeurs du cirque d’Endymion, à l’est de la mer du Froid, dans l’hémisphère nord, et au fond du cirque de Grimaldi, sur l’Équateur, vers le bord oriental de l’astre.
Cette coloration noire se rencontre rarement à la surface du satellite. On ne l’a encore reconnue que dans les profondeurs du cirque d’Endymion, à l’est de la Mer du Froid, dans l’hémisphère nord, et au fond du cirque de Grimaldi, sur l’Équateur, vers le bord oriental de l’astre.


Platon est une montagne annulaire, située par 51° de latitude nord et 9° de longitude est. Son cirque est long de quatre-vingt-douze kilomètres et large de soixante et un. Barbicane regretta de ne point passer perpendiculairement au-dessus de sa vaste ouverture. Il y avait là un abîme à sonder, peut-être quelque mystérieux phénomène à surprendre. Mais la marche du projectile ne pouvait être modifiée. Il fallait rigoureusement la subir. On ne dirige point les ballons, encore moins les boulets, quand on est enfermé entre leurs parois.
Platon est une montagne annulaire, située par 51° de latitude nord et 9° de longitude est. Son cirque est long de quatre-vingt-douze kilomètres et large de soixante et un. Barbicane regretta de ne point passer perpendiculairement au-dessus de sa vaste ouverture. Il y avait là un abîme à sonder, peut-être quelque mystérieux phénomène à surprendre. Mais la marche du projectile ne pouvait être modifiée. Il fallait rigoureusement la subir. On ne dirige point les ballons, encore moins les boulets, quand on est enfermé entre leurs parois.