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Le chlorate de potasse est un sel qui se présente sous la forme de paillettes blanches ; lorsqu’on le porte à une température supérieure à quatre cents degrés, il se transforme en chlorure de potassium, et l’oxygène qu’il contient se dégage entièrement. Or, dix-huit livres de chlorate de potasse rendent sept livres d’oxygène, c’est-à-dire la quantité nécessaire aux voyageurs pendant vingt-quatre heures. Voilà pour refaire l’oxygène. |
Le chlorate de potasse est un sel qui se présente sous la forme de paillettes blanches ; lorsqu’on le porte à une température supérieure à quatre cents degrés, il se transforme en chlorure de potassium, et l’oxygène qu’il contient se dégage entièrement. Or, dix-huit livres de chlorate de potasse rendent sept livres d’oxygène, c’est-à-dire la quantité nécessaire aux voyageurs pendant vingt-quatre heures. Voilà pour refaire l’oxygène. |
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Quant à la potasse caustique, c’est une matière très |
Quant à la potasse caustique, c’est une matière très-avide de l’acide carbonique mêlé à l’air, et il suffit de l’agiter pour qu’elle s’en empare et forme du bicarbonate de potasse. Voilà pour absorber l’acide carbonique. |
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En combinant ces deux moyens, on était certain de rendre à l’air vicié toutes ses qualités vivifiantes. C’est ce que les deux chimistes, MM. Reiset et Regnault, avaient expérimenté avec succès. Mais, il faut le dire, l’expérience avait eu lieu jusqu’alors {{lang|la|''in anima vili''}}. Quelle que fût sa précision scientifique, on ignorait absolument comment des hommes la supporteraient. |
En combinant ces deux moyens, on était certain de rendre à l’air vicié toutes ses qualités vivifiantes. C’est ce que les deux chimistes, MM. Reiset et Regnault, avaient expérimenté avec succès. Mais, il faut le dire, l’expérience avait eu lieu jusqu’alors {{lang|la|''in anima vili''}}. Quelle que fût sa précision scientifique, on ignorait absolument comment des hommes la supporteraient. |