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du code Napoléon pour ce code, par ''livres, titres, '' etc., au lieu de la division par ''lois, chapitres, '' etc., qui a prévalu ensuite, après des votes successifs par la chambre et le sénat ; car on discuta différentes parties du code dans plusieurs sessions<ref> Le Code civil, dans sa forme et son texte actuels, à été definitivement voté dans là session de 1828.</ref>.
du code Napoléon pour ce code, par ''livres, titres, '' etc., au lieu de la division par ''lois, chapitres, '' etc., qui a prévalu ensuite, après des votes successifs par la chambre et le sénat ; car on discuta différentes parties du code dans plusieurs sessions<ref> Le Code civil, dans sa forme et son texte actuels, à été definitivement voté dans là session de 1828.</ref>.
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La pacification de la Grande-Anse était un résultat qui importait trop à la République, pour ne pas porter ses fruits de toutes manières. Ce beau succès avait prouvé le caractère entreprenant du chef de l’État, en même temps que son activité était constatée par de fréquens voyages dans les départemens, par de nombreux actes de gouvernement, et d’administration. L’amour de la gloire paraissait l’animer ; et en trouvant dans ses compagnons d’armes tout le concours désirable depuis sou avènement à la présidence, il n’avait rien négligé pour le maintien de la discipline militaire, pour tenir les troupes à leur grand complet, pour stimuler leur ardeur guerrière. Son langage était éloquent, persuasif, et dans sa proclamation du 18 février, en renvoyant à leurs cantonnemens celles qui furent employées à la répression de l’insurrection qui troubla le Sud si longtemps, il leur avait dit que : « si elles y avaient vaincu des difficultés qui paraissaient insurmontables, il leur restait ''encore plus à faire ;'' de se tenir attentifs à sa voix et prêts, au premier signal, ''à marcher '' avec lui là où il faudrait arriver pour consolider la stabilité et la gloire nationale. » Cet avertissement, dicté par le génie de la patrie, s’adressait également aux troupes de l’Ouest.
La pacification de la Grande-Anse était un résultat qui importait trop à la République, pour ne pas porter ses fruits de toutes manières. Ce beau succès avait prouvé le caractère entreprenant du chef de l’État, en même temps que son activité était constatée par de fréquens voyages dans les départemens, par de nombreux actes de gouvernement, et d’administration. L’amour de la gloire paraissait l’animer ; et en trouvant dans ses compagnons d’armes tout le concours désirable depuis sou avènement à la présidence, il n’avait rien négligé pour le maintien de la discipline militaire, pour tenir les troupes à leur grand complet, pour stimuler leur ardeur guerrière. Son langage était éloquent, persuasif, et dans sa proclamation du 18 février, en renvoyant à leurs cantonnemens celles qui furent employées à la répression de l’insurrection qui troubla le Sud si longtemps, il leur avait dit que : « si elles y avaient vaincu des difficultés qui paraissaient insurmontables, il leur restait ''encore plus à faire ;'' de se tenir attentifs à sa voix et prêts, au premier signal, ''à marcher '' avec lui là où il faudrait arriver pour consolider la stabilité et la gloire nationale. » Cet avertissement, dicté par le génie de la patrie, s’adressait également aux troupes de l’Ouest.