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Quand tu en voudras une seconde dose, tu n’as
Quand tu en voudras une seconde dose, tu n’as qu’à le dire ; un temps d’arrêt, et ce sera bientôt fait. Nous pourrons essayer du pied, si le poing ne te plaît pas. Avec moi il y a du choix. »
qu’à le dire ; un temps d’arrêt, et ce sera bientôt
fait. Nous pourrons essayer du pied, si le poing
ne te plaît pas. Avec moi il y a du choix. »


Et ils disparurent dans l’ombre des arbres.
Et ils disparurent dans l’ombre des arbres.
On rentra au salon. M. de Rosbourg s’approcha
de sa femme, et lui dit avec inquiétude :


On rentra au salon. M. de Rosbourg s’approcha de sa femme, et lui dit avec inquiétude :
« Comme vous êtes pâle, chère amie ! seriez-vous
souffrante ?
— Non, mon ami, je vais très bien, je n’ai rien
du tout. »


« Comme vous êtes pâle, chère amie ! seriez-vous souffrante ?
Marguerite, voyant que son père ne détachait

pas les yeux de dessus Mme de Rosbourg et qu’il
— Non, mon ami, je vais très-bien, je n’ai rien du tout. »
continuait à en être inquiet, s’approcha et lui dit

Marguerite, voyant que son père ne détachait pas les yeux de dessus Mme de Rosbourg et qu’il continuait à en être inquiet, s’approcha et lui dit
à l’oreille :
à l’oreille :


« Papa, ne vous effrayez pas. Maman est pâle
« Papa, ne vous effrayez pas. Maman est pâle parce qu’elle a eu peur pour vous quand vous êtes allé chercher le fantôme. Ses mains tremblaient ; elle me disait que non, mais je les ai bien senties. C’est passé à présent.

parce qu’elle a eu peur pour vous quand vous êtes
— Merci, mon aimable enfant, répondit tout bas son père en baisant la petite joue rose ; grâce à toi me voici rassuré. »
allé chercher le fantôme. Ses mains tremblaient ;
elle me disait que non, mais je les ai bien senties.
C’est passé à présent.
— Merci, mon aimable enfant, répondit tout bas
son père en baisant la petite joue rose ; grâce à
toi me voici rassuré. »


Ces dames revinrent au salon ; la femme de chambre et l’ouvrière restaient persuadées qu’elles avaient vu un fantôme ; elles avaient entendu une voix caverneuse ; elles avaient vu des yeux {{tiret|flam|boyants}}
Ces dames revinrent au salon ; la femme de
chambre et l’ouvrière restaient persuadées qu’elles
avaient vu un fantôme ; elles avaient entendu une
voix caverneuse ; elles avaient vu des yeux {{tiret|flam|boyants}}