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on leur montrait des faits significatifs, des faits |
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qui leur révélaient un état propre à les rapprocher de |
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Quant à connaître ces mystères dans tous leurs détails, |
Quant à connaître ces mystères dans tous leurs détails, |
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nous ne pouvons. Qu’importe d’ailleurs ? D’après ce que |
nous ne pouvons. Qu’importe d’ailleurs ? D’après ce que |
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nous en disent, à mots plus |
nous en disent, à mots plus ou moins couverts, l’hymne |
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homéride à |
homéride à Cérés <ref>Suivant R. Fœrster, l’hymne date d’avant Solon, de la première |
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moitié du |
moitié du {{rom-maj|VII|7}}{{e|e}} siècle. (V. ''{{lang|de|Der Raub und die Rückkehr der Persephone}}'', |
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p. 39.)</ref>, Aristote, |
p. 39.)</ref>, Aristote, Apollodore, Diodore, |
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Hygin, Plutarque, Lucien, Pausanias, les Philosophumena, |
Hygin, Plutarque, Lucien, Pausanias, les Philosophumena, |
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Clément d’Alexandrie, Tertullien, Porphyre, Arnobe, Proclus, |
Clément d’Alexandrie, Tertullien, Porphyre, Arnobe, Proclus, |
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puis les monuments figurés, nous en savons assez |
puis les monuments figurés, nous en savons assez |
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pour |
pour pouvoir dire que le fond sur lequel ils pivotaient |
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était la doctrine de la continuité personnelle de l’homme, |
était la doctrine de la continuité personnelle de l’homme, |
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notre immortalité physique. La connaissance de cette |
notre immortalité physique. La connaissance de cette |
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un rapt sur le domaine du créateur. Aussi la foi naïve et |
un rapt sur le domaine du créateur. Aussi la foi naïve et |
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craintive, mais fort grossière, de la haute antiquité, reculant |
craintive, mais fort grossière, de la haute antiquité, reculant |
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devant l’impiété des entreprises prométhéiques, |
devant l’impiété des entreprises prométhéiques, s’était-elle |
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déchargée d’une initiation si périlleuse sur un être |
déchargée d’une initiation si périlleuse sur un être |