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{{tiret2|au|rais}} pas voulu de leur diable d’argent anglais.
{{tiret2|au|rais}} pas voulu de leur diable d’argent anglais. L’Anglais, ça ne va pas avec le Français. Si jamais je les rencontre, ceux-là, et que je puisse leur frotter les épaules, je ne leur laisserai pas de
poussière sur leurs habits ; pour ça non ; une raclée, et solide encore. Pas vrai, mon commandant ?
L’Anglais, ça ne va pas avec le Français. Si jamais
je les rencontre, ceux-là, et que je puisse leur
frotter les épaules, je ne leur laisserai pas de
poussière sur leurs habits pour ça non ; une raclée,
et solide encore. Pas vrai, mon commandant ?


— Avant de les frotter, mon Normand, laissons
— Avant de les frotter, mon Normand, laissons le bon Dieu leur donner une lessive dans leurs Indes ; notre tour viendra, sois tranquille. »
le bon Dieu leur donner une lessive dans leurs
Indes ; notre tour viendra, sois tranquille. »


On prit congé des Lecomte. Quand on fut en
On prit congé des Lecomte. Quand on fut en route pour revenir, M. de Rosbourg appela Paul.
route pour revenir, M. de Rosbourg appela Paul.
« Paul, mon garçon, tu as quelque chose à me
dire ; j’ai vu ça tout de suite, dès que tu es arrivé.
Je connais si bien ta physionomie ! Eh bien ! tu
hésites ? Comment, Paul, ne suis-je plus ton ami,
ton père ?


« Paul, mon garçon, tu as quelque chose à me dire ; j’ai vu ça tout de suite, dès que tu es arrivé. Je connais si bien ta physionomie ! Eh bien ! tu hésites ? Comment, Paul, ne suis-je plus ton ami, ton père ?
— Oh ! toujours, toujours, mon père ! mais
c’est qu’il ne s’agit plus de moi seul. Pour être
sincère, il faut que j’accuse quelqu’un.


— Oh ! toujours, toujours, mon père ! mais c’est qu’il ne s’agit plus de moi seul. Pour être sincère, il faut que j’accuse quelqu’un.
<center>{{taille|M. DE ROSBOURG.|80}}</center>


{{c|{{sc|m. de rosbourg}}.}}
Dis toujours, mon ami. Je sais que tu n’accuseras
jamais à faux. Veux-tu que je reste seul avec
Dis toujours, mon ami. Je sais que tu n’accuseras jamais à faux. Veux-tu que je reste seul avec toi ? Tu seras plus à ton aise en tête-à-tête avec
ton père, comme nous l’avons été pendant plus de cinq ans.
toi ? Tu seras plus à ton aise en tête-à-tête avec
ton père, comme nous l’avons été pendant plus
de cinq ans.


{{c|{{sc|paul}}.}}
<center>{{taille|PAUL.|80}}</center>
Oh ! non, mon père. Ma mère et ma sœur ne
Oh ! non, mon père. Ma mère et ma sœur ne