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Son aversion pour les bourgeois éclate dans la préface des
Son aversion pour les bourgeois éclate dans la préface des
''Rhapsodies'' :
''Rhapsodies'' :

« J’ai leur signalement, dit-il : front déprimé, ou étranglé
« J’ai leur signalement, dit-il : front déprimé, ou étranglé comme par des forceps, cheveux filasseux, de chaque côté « des joues, une lanière de coenne poilue, un col de che« mise ensevelissant la tête, formant un double triangle de toile blanche, chapeau en tuyau de poêle, habit en sifflet et parapluie. »
« comme par des forceps, cheveux filasseux, de chaque côté

« des joues, une lanière de coenne poilue, un col de che-
« mise ensevelissant la tète, formant un double triangle de
« toile blanche, chapeau en tuyau de poêle, habit en sifflet et
<( parapluie. »
Voici la part du roi :
Voici la part du roi :

« Un homme ayant pour légende et exergue : Dieu soit loué
« Un homme ayant pour légende et exergue : Dieu soit loué
« et mes boutiques aussi. »
et mes boutiques aussi. »

Dans Champavert (1833), la plus étrange et la plus saisis-
sante de ses œuvres, Pétrus Borel est devenu l’exaspéré, le
Dans ''Champavert'' (1833), la plus étrange et la plus saisissante de ses œuvres, Pétrus Borel est devenu l’exaspéré, le lycanthrope ; il s’appelle lui-même de ce nom et date ses lettres à ses amis de Lycanthropolis.

lycanthrope ; il s’appelle lui-même de ce nom et date ses lettres
Le roman de ''Madame Putiphar'' (1839) est écrit avec moins de violence, mais avec le même sentiment de misanthropie désespérée, évidemment sincère ; nous possédons une suite de lettres intimes, écrites à cette époque par Pétrus Borel à Philothée O’Neddy ; elles respirent une fierté dans la mauvaise
à ses amis de Lycanthropolis.
Le roman de Madame Putiphar (1839) est écrit avec moins
de violence, mais avec le même sentiment de misanthropie
désespérée, évidemment sincère ; nous possédons une suite de
lettres intimes, écrites à cette époque par Pétrus Borel à Phi-
lothée O’Neddy ; elles respirent une fierté dans la mauvaise