« La Vie de M. Descartes/Livre 1/Chapitre 7 » : différence entre les versions

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leur avoit accordé des lettres patentes, dattées du 20
D' Août 1610 pour pouvoir y enseigner publiquement.
 
Mais l' opposition de l' université fit un obstacle à
l' enregistrement de ces lettres au parlement, qui par
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à dire, six ans aprés
que M Descartes avoit quitté le porte-feuille.
 
Il est donc constant qu' il n' a point fait ses classes
ailleurs qu' à La Fléche. Mais l' estime qu' il pouvoit
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réputation que plusieurs sçavans établis à Leyde
avoient attirée sur la Hollande pour les lettres.
 
Voicy les termes ausquels M Descartes détrompe cét
ami. Le désir que j' aurois, dit-il, de pouvoir vous
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entreprenne d' élever son esprit au dessus de la
pédanterie, pour se faire sçavant de la bonne sorte.
 
'' je dois rendre cét honneur à mes maîtres, de dire qu' il n' y a lieu au monde où je juge qu' elle s' enseigne mieux qu' à La Fléche ''
. Outre que c' est
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acquis par la coûtume d' être chéris dans les maisons de
leurs parens.
 
Le cas que M Descartes a toujours fait du collége de
La Fléche n' étoit qu' un effet de l' estime qu' il avoit
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corriger sur leurs avis avec la même docilité qu' il
avoit autrefois euë pour leurs instructions.
 
Mais s' il étoit satisfait de ses maîtres au sortir du
collége,
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son mépris pour tout ce que les hommes appellent
sciences.
 
Le déplaisir de se voir désabusé par lui-même de
l' erreur dans laquelle il s' étoit flaté de pouvoir
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sçience dans le monde qui fût telle qu' on lui avoit
fait esperer.
 
Le résultat de toutes ses fâcheuses délibérations fut,
qu' il renonça aux livres dés l' an 1613, et qu' il se
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souvent trompé lui-même dans ce qu' il croioit avoir
oublié.
 
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