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{{Taille|Après l’évacuation du Cap, Dessalines se rend aux Gonaïves. — Il y convoque les généraux pour proclamer l’indépendance du pays, qui reprend son nom primitif d’Haïti. — Particularités relatives à la rédaction des actes. — Cérémonie militaire. — Proclamation du Général en chef au peuple d’Haïti : il prête, avec les officiers généraux, l’armée et le peuple, le serment de renoncer à la France. — Acte constatant la déclaration de l’Indépendance d’Haïti, le 1{{er}} janvier 1804. — Acte des Généraux conférant la dictature à Dessaline, sous le titre de ''Gouverneur général'', avec le droit de choisir son successeur au pouvoir. — Réflexions à ce sujet. — L’armée et le peuple sanctionnent partout les actes précités et y applaudissent. — Conséquences de ces actes. — Examen des opinions et de la conduite de Boisrond Tonnerre, rédacteur des actes. — Dissidence manifestée parmi les officiers généraux sur le projet du massacre des Français. — Le gouverneur général décrète le costume des officiers généraux, la résiliation des baux à ferme des habitations, et favorise la rentrée dans le pays des indigènes expatriés. — Les généraux retournent à leurs commandemens. — Le régime militaire est restauré, l’administration des finances rétablie. — Le siège du gouvernement est fixé à Marchand, dans l’Artibonite. — Réflexions à ce sujet.|85}}
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La capitulation du Cap et la prise de possession du Môle avaient fait disparaître du sol de l’ancienne partie française de Saint-Domingue, les derniers soldats de l’expédition dirigée en 1802 contre cette colonie. La conquête de cette portion du territoire de l’île était donc consommée : il ne restait plus qu’à conquérir aussi l’autre portion, — l’ancienne colonie espagnole, — encore occupée par quelques troupes de l’expédition. Dans la situation
La capitulation du Cap et la prise de possession du Môle avaient fait disparaître du sol de l’ancienne partie française de Saint-Domingue, les derniers soldats de l’expédition dirigée en 1802 contre cette colonie. La conquête de cette portion du territoire de l’île était donc consommée : il ne restait plus qu’à conquérir aussi l’autre portion, — l’ancienne colonie espagnole, — encore occupée par quelques troupes de l’expédition. Dans la situation