« L’Inutile Beauté/Édition Conard, 1908/L’Infirme » : différence entre les versions

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{{indentation}}Cette aventure m’est arrivée vers 1882. Je venais de m’installer dans le coin d’un wagon vide, et j’avais refermé la portière, avec l’espérance de rester seul, quand elle se rouvrit brusquement, et j’entendis une voix qui disait :
{{t3|L’INFIRME}}
 
 
 
{{indentation}}Cette aventure m’est arrivée vers 1882. Je venais de m’installer dans le coin d’un wagon vide, et j’avais refermé la portière, avec l’espérance de rester seul, quand elle se rouvrit brusquement, et j’entendis une voix qui disait :
 
— Prenez garde, monsieur, nous nous trouvons juste au croisement des lignes ; le marchepied est très haut.
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Derrière l’homme, la femme souriait radieuse, encore jolie, envoyant des "bonjour ! " de ses doigts gantés. Une petite fille, à côté d’elle, sautillait de joie, et deux garçonnets regardaient avec des yeux avides le tambour et le fusil passant du filet du wagon entre les mains de leur père.
 
Quand l’infirme fut sur le quai, tous les enfants l’embrassèrent. Puis on se mit en route, et la fillette, par amitié, tenait dans sa petite main la traverse vernie d’une béquille, comme elle aurait pu tenir, en marchant à son côté, le pouce de son grand ami.
 
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