« Notice sur les travaux scientifiques de Henri Poincaré » : différence entre les versions
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c'est-à-dire des intégrales de différentielles algébriques; cette théorie est ordinairement
présentée sous une forme géométrique, ce qui a amené à dire, pour
abréger, que ces intégrales
Quand on passe aux fonctions de deux variables, la notion de ces intégrales et
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de différentielles totales et par les intégrales doubles. Je ne m'étendrai pas
beaucoup sur le premier de ces modes de généralisation. 11 ne m'appartient pas,
en effet : c'est
n'ai fait qu'appeler l'attention (51)
points de détail.
ne possède d'intégrales abéliennes de différentielles totales de première espèce
que dans des cas particuliers.
Ligne 1 763 :
Je veux dire que, si
f(x, y, z) =
est l'équation d'une surface algébrique définissant
n'y aura pas, en général, de différentielle exacte
sum(P*dx + Q*dy),
▲où P et Q soient rationnels en x, y, a, de telle façon que l'intégrale
reste toujours finie.
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Il n'en était rien. J'ai démontré (52) le théorème suivant :
Si (x
d'une surface algébrique S et d'une courbe algébrique C; si (x
courbe C' infiniment peu
de la forme
où
comme la généralisation du
Les difficultés qui s'attachent à l'étude des intégrales doubles et multiples
étendues à un domaine imaginaire sont d'une nature différente.
théorie des intégrales simples prises entre des limites imaginaires serait d'une
exposition beaucoup
géométrique. On perd ce guide quand on passe aux intégrales doubles; il
faudrait alors recourir à la Géométrie à quatre dimensions, ce qui serait une complication
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Cet obstacle ne parait pas d'abord très sérieux; cependant il arrêta longtemps
les géomètres. M. Picard, à propos des fonctions
une question qui présente quelque analogie avec celle qui nous occupe, mais
qui n'est
être en aucune façon regardées comme la généralisation des périodes des intégrales
simples. Il importe de ne pas les confondre avec les périodes cycliques
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Je fus donc le premier à étudier méthodiquement cette importante question
dans une Note (59) que j'ai eu l'honneur de présenter à l'Académie le 25 janvier
actuellement à moitié terminé.
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conditions d'intégrabilité de différentielles doubles
qu'il faut d'abord définir sans ambiguïté. Ces conditions présentent presque la
même forme que celles qui expriment
Seulement certains signes qui sont tous
pair, et, en particulier, pour les intégrales doubles, sont, au contraire, alternativement
positifs et négatifs quand il s'agit d'intégrales d'ordre impair et en particulier
d'intégrales simples. Ces conditions une fois
s'ensuit
II admet cependant des exceptions, comme la proposition correspondante de
Ligne 1 850 ⟶ 1 853 :
J'ai envisagé l'intégrale d'une fonction rationnelle que j'ai écrite sous la forme
suivante
sum(sum(((f(x,y))*dx*dy)/((phi(x,y))*psi(x,y))),
en décomposant le dénominateur en facteurs irréductibles, et j'ai reconnu que
cette intégrale présente trois sortes de périodes :
(rapportée à la courbe algébrique + = O).▼
sum((f*dx)/(phi*(d(psi)/dy))),
2" Celles de la seconde sorte se rapportent aux divers points d'intersection▼
A(x, y) étant le déterminant de rq et de + par rapport à x et à y; et x, et y, étant▼
3" Enfin celles de la troisième sorte se rapportent aux divers points doubles▼
▲* 2
+-(4*(Pi^2))*((f(x(0),y(0)))/(Delta(x(0),y(0))),
▲
de ces deux courbes et ont une expression analogue.
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s'accroissent par sauts brusques; celles-là, au contraire, varient d'une façon continue
comme le chemin d'intégration lui-même. C'est là la principale différence
entre la
Ces résultats s'appliquent, "mutatis
aux fonctions uniformes.
Cette théorie nouvelle sera-t-elle aussi féconde que l'
Cauchy? Elle est encore trop jeune pour qu'on puisse se prononcer sur ce point.
Certainement quelques-uns des résultats qu'on peut obtenir ainsi, et par une
Ligne 1 895 ⟶ 1 903 :
Après cette revue des travaux que j'ai consacrés à la théorie générale des fonctions,
je suis naturellement amené à passer à l'étude de diverses fonctions particulières.
J'ai déjà parlé plus haut des fonctions
mes recherches sur les fonctions elliptiques, sur les fonctions abéliennes et sur
les fonctions
'''IX. - Fonctions elliptiques.'''
J'ai fait fort peu de chose sur les fonctions elliptiques. Cependant j'ai donné,
dans un Mémoire d'Arithmétique (
l'aide d'une
ou de la forme
((d^n)/(d(u^n)))((sigma'(u - alpha))/(sigma(u - alpha))).
Il suffit donc d'exprimer par une intégrale définie la fonction
où w = a pw t 2 pfw' et où p et p' peuvent prendre tous les systèmes de valeurs▼
(sigma'(u))/(sigma(u)) = 1/u + Sigma(1/(u - w) + 1/w + u/(w^2)),
entières positives et négatives, excepté p = pf= o. On pourra évidemment décomposer▼
▲où w =
la série du second membre en quatre autres : la première comprenant les
termes où
ou nul, la troisième ceux où
ceux où
décomposition de
eulériennes
Pi*cot(x*Pi) = (Gamma'(x))/(Gamma(x)) - (Gamma'(1 - x))/(Gamma(1 - x)).
Cette généralisation des fonctions eulériennes est analogue, mais non identique à
celle qu'a donnée
Il suffit alors d'exprimer, par une intégrale définie, la première de nos séries
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