« La Roussâlka » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
m Phe: match |
mAucun résumé des modifications |
||
Ligne 58 :
:Voyons, fille, n'oublie pas cette fois mes conseils... Souviens-toi...
{{Personnage|La fille}}▼
:Le voilà !▼
==[[Page:Alexandre Pouchkine - Poèmes dramatiques, Viardot, 1862.djvu/208]]==
▲{{Personnage|La fille}}
▲:Le voilà !
({{Didascalie|Entre le kniaz. — Son écuyer emmène son cheval.}})
Ligne 73 :
:Enfin tu t'es souvenu de moi ! N'as-tu pas conscience de m'avoir si longtemps tourmentée par cette cruelle attente ? Que ne m'est-il pas venu à la tête ? par quelles terreurs ne me suis-je pas effrayée moi-même ? Tantôt je pensais que ton cheval t'avait emporté dans un marais ou dans un précipice ; tantôt qu'un ours t'avait terrassé dans une forêt déserte, ou que tu étais malade, ou que tu avais cessé de m'aimer... Grâce à Dieu, tu es sain et sauf, et tu m'aimes comme auparavant, n'est-ce pas ?
{{Personnage|Le kniaz}}▼
==[[Page:Alexandre Pouchkine - Poèmes dramatiques, Viardot, 1862.djvu/209]]==
▲{{Personnage|Le kniaz}}
:Plus qu'auparavant, mon ange.
{{Personnage|La fille}}
Ligne 130 :
{{Personnage|Le kniaz}}
:Malheureuse !... Comment faire ?... Conserve-toi du moins pour lui. Je n'abandonnerai ni ton enfant, ni toi. Avec le temps, peut-être,
==[[Page:Alexandre Pouchkine - Poèmes dramatiques, Viardot, 1862.djvu/213]]==
je reviendrai vous voir. Console-toi, cesse de t'affliger, viens que je t'embrasse pour la dernière fois. ({{Didascalie|S'en allant.}}) Ouf ! c'est fini... je respire..., je m'attendais à un orage, mais tout s'est passé tranquillement. ({{Didascalie|Il sort. — La fille reste immobile, les joyaux sur la tête, et le sac d'or à la main.}})
({{Didascalie|Entre le meunier.}})
Ligne 142 :
:Je n'y crois pas ; ce ne peut pas être. Je l'ai tant aimé !... Est-ce une bête sauvage ? A-t-il le cœur fauve ?
{{Personnage|Le meunier}}▼
==[[Page:Alexandre Pouchkine - Poèmes dramatiques, Viardot, 1862.djvu/214]]==
▲{{Personnage|Le meunier}}
:De qui parles-tu ?
{{Personnage|La fille}}
Ligne 181 :
:Oh ! jusqu'où ai-je vécu ? et qu'a-t-il plu à Dieu de me faire entendre ? C'est un péché à toi de faire un si amer reproche à ton propre père. Je n'ai que toi dans le monde ; tu es la seule consolation de ma vieillesse ; comment pouvais-je être sévère envers toi ? Ne suffit-il pas que Dieu m'ait ainsi puni de ma faiblesse ?
{{Personnage|La fille}}▼
==[[Page:Alexandre Pouchkine - Poèmes dramatiques, Viardot, 1862.djvu/217]]==
▲{{Personnage|La fille}}
:Oh ! j’étouffe.... un froid serpent me serre la gorge... C’est un serpent, non un collier qu’il m’a mis autour du cou. ({{Didascalie|Elle arrache le collier.}}) Voilà comment je voudrais te déchirer, serpent venimeux, toi, maudite, qui nous a séparés !...
{{Personnage|Le meunier}}
Ligne 195 :
:Oh ! malheur ! malheur !
==[[Page:Alexandre Pouchkine - Poèmes dramatiques, Viardot, 1862.djvu/218]]==
{{Scène|II}}
<center>
:{{Didascalie|Le térem du kniaz. — Une noce. — Les jeunes époux sont assis à table. — Des convives. — Un chœur de jeunes filles.}}▼
▲du kniaz. — Une noce. — Les jeunes époux sont assis à table. — Des convives. — Un chœur de jeunes filles.}}
<br>
|