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ses meules, tournant à toute vitesse sous l’action des grandes ailes?… |
ses meules, tournant à toute vitesse sous l’action des grandes ailes ?… |
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Une heure s’écoula au milieu des tic tac de l’arbre, des grincements de l’engrenage, des sifflements de la brise; des gémissements du grain écrasé. L’ombre commençait à noyer le crépuscule, toujours long sous ces hautes latitudes. A l’intérieur du galetas, l’obscurité était complète. Le moment approchait de prendre ses dispositions. L’étape de cette nuit serait fatigante; elle ne comprendrait pas moins d’une quarantaine de verstes, et il importait de ne pas différer le départ, du moment qu’il serait possible. |
Une heure s’écoula au milieu des tic tac de l’arbre, des grincements de l’engrenage, des sifflements de la brise ; des gémissements du grain écrasé. L’ombre commençait à noyer le crépuscule, toujours long sous ces hautes latitudes. A l’intérieur du galetas, l’obscurité était complète. Le moment approchait de prendre ses dispositions. L’étape de cette nuit serait fatigante ; elle ne comprendrait pas moins d’une quarantaine de verstes, et il importait de ne pas différer le départ, du moment qu’il serait possible. |
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Le fugitif s’assura que le couteau qu’il portait à la ceinture jouait facilement dans sa gaine. Il introduisit six cartouches dans le barillet de son revolver en remplacement de celles qu’il avait brûlées contre les loups. |
Le fugitif s’assura que le couteau qu’il portait à la ceinture jouait facilement dans sa gaine. Il introduisit six cartouches dans le barillet de son revolver en remplacement de celles qu’il avait brûlées contre les loups. |
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Il apparut, en effet, au moment où le fugitif, ramassé sur lui-même, revolver au poing, s’apprêtait à s’élancer sur lui. |
Il apparut, en effet, au moment où le fugitif, ramassé sur lui-même, revolver au poing, s’apprêtait à s’élancer sur lui. |
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Mais, dès que le meunier eut dépassé à mi-corps le niveau du plancher, il dit: |
Mais, dès que le meunier eut dépassé à mi-corps le niveau du plancher, il dit : |
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«Petit père, voici l’instant de partir… Ne tarde pas… Descends… la porte est ouverte.» |
« Petit père, voici l’instant de partir… Ne tarde pas… Descends… la porte est ouverte. » |