« Henri Poincaré, l’œuvre scientifique, l’œuvre philosophique » : différence entre les versions

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Librairie Félix Alcan, 1914
Au lendemain de la mort de [[Henri Poincaré]], M. [[Auteur:Émile Borel|Émile Borel]] écrivait dans la Revue du Mois :
 
L'intelligence humaine est en deuil : Henri Poincaré n'est plus. Son œuvre de géant subsiste; nous l'étudierons ici à loisir, car elle n'est pas de celles dont l'actualité est éphémère. Aujourd'hui, nous voulons seulement nous associer respectueusement à ceux qui pleurent l'homme, chez lequel le génie n'avait diminué aucune des qualités humaines : sa cordialité, sa simplicité, sa droiture attiraient invinciblement la sympathie, en même temps que le rayonnement mystérieux de sa pensée toujours active commandait le respect et l'admiration.