« Les Contemplations/« Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne » » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
ThomasBot (discussion | contributions)
m modif. template titre
Id027411 (discussion | contributions)
Aucun résumé des modifications
Ligne 1 :
{{TitrePoeme|[[Les Contemplations]]<br>|Victor Hugo|Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne}}
{{Titre|"Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne"|[[Victor Hugo]]|}}
 
<div class="verse">
<pre>
 
XIV
:Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
:Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
:J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
:Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
 
{{Titre|"Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne"|[[Victor Hugo]]|}},
:Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
:J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
:Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
 
:Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
:Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
:Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
:Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
 
:Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
:Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
:Et, quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
:Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
 
</pre>
:Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
:Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
:Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
:Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
 
** 3 septembre 1847.
 
** 3 septembre 1847