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 <center><small>Offenbach, sans lâcher son trombone, surgit à moitié du trou du souffleur.</small></center>
-{{sc|Le Chœur}}. — ''Trahison !'' Les Prussiens ont réussi à pénétrer secrètement. <small>''''Aux armes "''</small> canonnons-les !
+{{AN|{{sc|Le Chœur}}. — ''Trahison !'' Les Prussiens ont réussi à pénétrer secrètement. <small>''''Aux armes "''</small> canonnons-les !}}
 <center><small>Le tumulte grandit sur la scène. La chasse aux rats des Turcos dégénère en contredanse</small></center>
-{{sc|Flourens}}. — Qu’y a-t-il ? Les Prussiens ! Trahison ! Mégy, nous sommes finis !
+{{AN|{{sc|Flourens}}. — Qu’y a-t-il ? Les Prussiens ! Trahison ! Mégy, nous sommes finis !}}
-{{sc|Gambetta}}, <small>de même que précédemment</small>. — Sauvez la République ! Tout est perdu !
+{{AN|{{sc|Gambetta}}, <small>de même que précédemment</small>. — Sauvez la République ! Tout est perdu !}}
-{{sc|Flourens}}. — Je te conseille de crier, toi, là-haut, espèce de drôle. Où est Nadar ? Il faut que son ballon nous serve aussi.
+{{AN|{{sc|Flourens}}. — Je te conseille de crier, toi, là-haut, espèce de drôle. Où est Nadar ? Il faut que son ballon nous serve aussi.}}
-{{sc|Gambetta}}. — Nadar, ne les écoute pas, viens avec moi !
+{{AN|{{sc|Gambetta}}. — Nadar, ne les écoute pas, viens avec moi !}}
-{{sc|Les trois Jules}}, <small>dans le trou, à Offenbach</small>. —
+{{AN|{{sc|Les trois Jules}}, <small>dans le trou, à Offenbach</small>. —}}
 ::On ne t’entend pas. Joue donc plus fort !
 ::Tu souffleras Nadar en même temps.
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 <small>Offenbach augmente le son, le ballon se gonfle tandis que le chœur se bouche le nez.</small>
-{{sc|Le Chœur}}. — Épatant I Magique ! Superbe !
+{{AN|{{sc|Le Chœur}}. — Épatant I Magique ! Superbe !}}
 ::Seulement le gaz a une petite odeur !
 ::Mais Nadar doit faire une ascension.
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 <small>Le ballon monte lentement. On voit dans la nacelle un génie de la France qui n’est autre que Victor Hugo déguisé. Offenbach continue à jouer du trombone, poussé par les trois Jules qui, le mettant sur leurs épaules, arrivent à le porter et à l’asseoir sur l’autel de la République, les jambes pendantes.</small>
-{{sc|Flourens}}. — Quelles canailles, ces trois Jules ! Voyez, ils ont capitulé et ils amènent eux-mêmes les Prussiens. Sauve qui peut ! Arrière ! Arrière !
+{{AN|{{sc|Flourens}}. — Quelles canailles, ces trois Jules ! Voyez, ils ont capitulé et ils amènent eux-mêmes les Prussiens. Sauve qui peut ! Arrière ! Arrière !}}
 <center><small>Il saute en bas du balcon.</small></center>
-{{sc|Ferry}}. — Qui parle de capitulation ? C’est une calomnie ! Cet homme universel et international que nous vous amenons n’est autre que l’auteur d’Orphée, Offenbach, celui qui nous procurera l’intervention de l’Europe entière et dont l’amitié est chose si merveilleuse. Quand on l’a avec soi, on est invincible.
+{{AN|{{sc|Ferry}}. — Qui parle de capitulation ? C’est une calomnie ! Cet homme universel et international que nous vous amenons n’est autre que l’auteur d’Orphée, Offenbach, celui qui nous procurera l’intervention de l’Europe entière et dont l’amitié est chose si merveilleuse. Quand on l’a avec soi, on est invincible.}}
-{{sc|Le Chœur}}, <small>gambadant</small>. —
+{{AN|{{sc|Le Chœur}}, <small>gambadant</small>. —}}
 ::Krak ! Krak ! Krakerakrak !
 ::C’est le sieur Jack Offenback !

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