« Œuvres complètes de Theophile (Jannet)/Au Roy. Estreine » : différence entre les versions
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{{Navigateur|[[œuvres poétiques (Théophile de Viau)/Première partie/III. Sur la paix de l'année M.DC.XX.| III. Sur la paix de
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Le dessein que
Et de lui faire un don de mes vers et de moi,
Attendait que le temps recommençât
Mais mon juste devoir ne
Je trouve que ce jour est trop long à venir,
Et ce
A qui je donne loi de gouverner ma plume.
Quelque jour de
Mon âme en adorant à cet objet
Et mon esprit en fait mon travail et ma fête.
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Le murmure des vents et le bruit des oiseaux,
Le vêtement
Les attraits de Vénus ni les douceurs de Flore,
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Grand Prince, ne peut point se comparer à vous.
César auprès de vous perd ce renom
Mars celui de vaillant, Thémis celui de juste.
La vertu
Et votre sainte vie autorise la foi.
Lorsque ces grands desseins, à qui
Pour un mois
Furent mis au tombeau du plus vaillant héros
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Dont le sein de la terre ait jamais eu les os,
La vertu
Et, retenant de lui la couronne et la vie,
Il vous plut
Les belles qualités qui
Je croyais
Que la terre après lui demeurerait déserte,
Que
Que le Ciel dans
Et que les éléments, sans ordre et sans lumière,
Reviendraient en
Sa gloire allait du pair avec les immortels,
Et pour lui tous nos cœurs
Tous les peuples chrétiens
Jamais autre que lui ne posséda ce titre ;
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Ainsi que ce Soleil, penchant vers le tombeau,
Jetait sur
Sa valeur, trop longtemps honteusement oisive,
Méditait
Le bruit de ses desseins par
Chacun de ses projets différemment parlait,
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Se mêlait parmi tous dans leur confuse erreur.
Son bien
Et, sans vous,
Que sans vous son trépas eût causé de malheurs !
Mais, grâce au Roi des cieux, tout prévoyant et sage,
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Les arts et les plaisirs, les autels et les armes,
Ont presque du regret
Quel de tous les plus grands et des plus braves rois,
Assure mieux que vous
Votre empire nous sait si doucement contraindre,
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Que les plus libertins ont plaisir à vous craindre ;
Quel si grand roi
Et les dieux, contemplant votre adorable vie,
Si vous
Le Soleil est ravi quand son
Et ne voudrait jamais de repos ni de nuit :
Ses rayons
Que pour
Et mit le grand éclat de la lumière au monde.
Pour vous son feu
Partout dedans le Louvre à vos yeux reluisant ;
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Pour vous sa fantaisie, en nos vergers errante,
Forme le gris de lin,
Et sachant que vos yeux se plaisent aux couleurs,
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Sentant que sont devoir touchait votre grandeur,
Il
Et reçut comme encens
Que le canon donnait à votre renommée.
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Rendit de votre nom tous ses flots amoureux ;
Et,
Vint planter sur ses bords une forêt de palmes.
Et le Ciel, glorieux
Avec affection fit fête à votre honneur.
Mars
Et vante ce jour-là plus que la nuit de Troie,
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Dans le sein du péril rechercher ses ébats.
Que nous eûmes de peur
Ne vous mît au hasard
Béni soit ce grand Dieu qui,
Garde à votre génie un bonheur éternel !
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Il a fait vil, pour vous, ce que la terre admire,
Et
Ce sage et grand esprit, que votre saint désir,
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Pour le salut commun, nous a daigné choisir,
Ce grand Duc nous fait voir avec trop
Que le destin du Ciel est celui de la France,
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Que vos plus grands desseins arrivent à leur port,
Et que vous et les dieux
On dit que ce grand siège où tous les dieux reposent,
Et,
Ce grand pourpris
Eclatent à nos yeux si puissants et si beaux,
Eut autrefois besoin
De se charger du faix de sa pesante masse :
Atlas
Autrement la nature eût vu tomber les dieux.
Ce
Se trouvât quelquefois proche de sa ruine,
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Cette fable, au vrai sens que la raison lui donne,
Nous enseigne
Et
Il savait les secrets
Et comme chaque étoile a pouvoir sur la terre ;
Et plusieurs potentats se reposaient sur lui.
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Et les dieux par plaisir mirent entre ses mains
Grand Roi, vous avez fait un ciel de votre empire ;
Il eut un bon Atlas, le vôtre
Et chacun voit assez
Votre amitié
Tant que votre faveur éclaire à ses pensées,
Nos fortunes ne sont
Quoi que les factieux retrament de nouveau,
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Et vous verrez toujours durer la couronne,
La paix
Ainsi fasse le Ciel, et jamais son courroux
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