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{{tiret2|des|cendre}} et se promener dans le jardin de la Tour <ref>English Works. Lettre de Marguerite, 1446 DE.</ref>. Ses longues journées se passaient à prier, à méditer, à écrire des traités spirituels, tantôt à la plume, tantôt au charbon, selon que les ordres du roi étaient au relâchement ou à la rigueur. C’est au charbon que furent écrits, en grande partie, les trois livres du '' |
{{tiret2|des|cendre}} et se promener dans le jardin de la Tour <ref>English Works. Lettre de Marguerite, 1446 DE.</ref>. Ses longues journées se passaient à prier, à méditer, à écrire des traités spirituels, tantôt à la plume, tantôt au charbon, selon que les ordres du roi étaient au relâchement ou à la rigueur. C’est au charbon que furent écrits, en grande partie, les trois livres du ''Comfort in tribulation'', espèce d’ouvrage allégorique, où, sous le nom de deux interlocuteurs hongrois, qui, à l’approche d’une irruption des Turcs dans leur pays, se préparent à le défendre et à périr, Morus peint le danger de l’Angleterre menacée par l’hérésie, et montre comment les bons catholiques doivent se préparer à perdre leur liberté, leurs biens et leur vie pour leur foi. C’est encore au charbon que furent écrits ces vers à la fortune <ref>Ibid.</ref>, inspirés, dit son petit-fils, par une visite du secrétaire Cromwell, qui lui avait parlée d’un retour possible du roi : |
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{{t|« Allons, caressante fortune, bien que tu ne m’aies jamais paru si belle, ni souri plus doucement, comme si tu voulais réparer tous mes malheurs, désormais tu ne me tromperas plus ; car j’ai l’espoir que Dieu me fera bientôt entrer dans le port sûr et immuable de son ciel : |
{{t|« Allons, caressante fortune, bien que tu ne m’aies jamais paru si belle, ni souri plus doucement, comme si tu voulais réparer tous mes malheurs, désormais tu ne me tromperas plus ; car j’ai l’espoir que Dieu me fera bientôt entrer dans le port sûr et immuable de son ciel : |