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« Page:Balzac, Chasles, Rabou - Contes bruns, 1832.djvu/242 » : différence entre les versions

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alors conseil avec lui-même, et, toutes choses considérées, ayant cru
alors conseil avec lui-même, et, toutes choses considérées, ayant cru
reconnaître que de tous les larcins que pouvait commettre un homme,
reconnaître que de tous les larcins que pouvait commettre un homme,
celui d'une ame était, sans contredit, le plus odieux; étant en outre
celui d’une ame était, sans contredit, le plus odieux ; étant en outre
prouvé pour lui que la seule manière qui fût en son pouvoir de réparer
prouvé pour lui que la seule manière qui fût en son pouvoir de réparer
son crime, c'était d'en commettre, dans un ordre inférieur, un second;
son crime, c’était d’en commettre, dans un ordre inférieur, un second ;
avec l'argent qui lui restait, il tenta la fidélité d'un domestique,
avec l’argent qui lui restait, il tenta la fidélité d’un domestique,
et obtint de lui d'être introduit, durant la nuit, dans la maison du
et obtint de lui d’être introduit, durant la nuit, dans la maison du
libraire, afin de lui dérober le violon.
libraire, afin de lui dérober le violon.


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même une mauvaise pensée ne lui réussissait pas. Le domestique qui avait
même une mauvaise pensée ne lui réussissait pas. Le domestique qui avait
reçu son argent se trouva être un honnête fripon, qui, ayant calculé le
reçu son argent se trouva être un honnête fripon, qui, ayant calculé le
bénéfice qu'il y avait à recevoir le prix d'une méchante action et à ne
bénéfice qu’il y avait à recevoir le prix d’une méchante action et à ne
pas la commettre, le dénonça à son maître. Pris en flagrant délit, au
pas la commettre, le dénonça à son maître. Pris en flagrant délit, au
moment où il venait de commettre son vol, Tobias fut jeté en prison, et
moment où il venait de commettre son vol, Tobias fut jeté en prison, et
se vit menacé de voir couronner toutes ses tribulations par un arrêt
se vit menacé de voir couronner toutes ses tribulations par un arrêt
infamant. L'effroi de cet avenir acheva de compléter chez lui un mal que
infamant. L’effroi de cet avenir acheva de compléter chez lui un mal que
d'abord la violence
d’abord la violence
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