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=== CHAPITRE XXXVII === |
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Issuz la rive de Vede, peu de temps après aborderent au chasteau de Grandgousier qui les attendoit en grand desir. |
Issuz la rive de Vede, peu de temps après aborderent au chasteau de Grandgousier qui les attendoit en grand desir. À sa venue, ilz le festoyerent à tour de bras ; jamais on ne veit gens plus joyeux, car Supplementum Supplementi Chronicorum dict que Gargamelle y mourut de joye. Je n’en sçay rien de ma part, et bien peu me soucie ny d’elle ny d’aultre |
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La verité fut que Gargantua, se refraischissant d’habillemens et se testonnantde son pigne (qui estoit grand de cent cannes, appoincté de grandes dents de elephans toutes entieres), faisoit tomber à chascun coup plus de sept balles de bouletz qui luy estoient demourez entre ses cheveulx à la demolition du boys de Vede. Ce que voyant, Grandgousier, son pere, pensoit que feussent pous et luy dist : |
La verité fut que Gargantua, se refraischissant d’habillemens et se testonnantde son pigne (qui estoit grand de cent cannes, appoincté de grandes dents de elephans toutes entieres), faisoit tomber à chascun coup plus de sept balles de bouletz qui luy estoient demourez entre ses cheveulx à la demolition du boys de Vede. Ce que voyant, Grandgousier, son pere, pensoit que feussent pous et luy dist : |
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« Dea, mon bon filz, nous as tu aporté jusques icy des esparviers de Montagu ? Je n’entendoys que là tu feisse residence. » |
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Adonc Ponocrates respondit : |
Adonc Ponocrates respondit : |
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« Seigneur, ne pensez que je l’aye mis au colliege de pouillerie qu’on nomme Montagu. Mieulx le eusse |