« La Colère de Jésus » : différence entre les versions

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==__MATCH__:[[Page:Laprade - Poèmes évangéliques, Lévy, 1860.djvu/231]]==
 
 
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Ou parlant aux petits sur les choses divines,
Ou dans l’humble festin, par Marie embaumé,
Pressant contre ton cœur l’Apôtre bien-aimé !
</poem>
==[[Page:Laprade - Poèmes évangéliques, Lévy, 1860.djvu/232]]==
<poem>
!
Comme j’aurais voulu t’adoucir ton Calvaire !
Porter un peu ta croix et t’offrir le suaire,
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Ah ! c’est que de ton cœur, comme de son milieu,
Coulait la charité, ce baptême de feu !
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==[[Page:Laprade - Poèmes évangéliques, Lévy, 1860.djvu/233]]==
<poem>
Tu donnas l’Evangile à la Samaritaine
Pour une goutte d’eau puisée à sa fontaine.
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Les vils marchands, aux voix aigres et discordantes,
Discutaient avec bruit les achats et les ventes.
</poem>
==[[Page:Laprade - Poèmes évangéliques, Lévy, 1860.djvu/234]]==
<poem>
Tu vins ; et, furieux des autels profanés,
Tu frappas à grands coups sur ces hommes damnés ;
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Vive par l’harmonie, et surtout par l’amour.
Va, fécond par le cœur, va, comme la nature ;
Donne un peu de ton être à toute créature ;créatur
</poem>
==[[Page:Laprade - Poèmes évangéliques, Lévy, 1860.djvu/235]]==
<poem>
e ;
Relève les épis et les roseaux courbés ;
A l’ombre du buisson remets les nids tombés ;
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Les flèches du méchant, s’il ne vise qu’à toi.
Quand tu ne sauras plus où reposer ta tête,
</poem>
==[[Page:Laprade - Poèmes évangéliques, Lévy, 1860.djvu/236]]==
<poem>
Bénis encor Sion qui chassa le prophète ;
Pardonne sur la croix au Juif lâche et moqueur,
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Dans vos cavernes de voleurs.
Au nom du temple en deuil, de ses splendeurs ternies,
De tous les cultes profanés,profa
</poem>
==[[Page:Laprade - Poèmes évangéliques, Lévy, 1860.djvu/237]]==
<poem>
nés,
Au nom de l’amour même et des choses bénies,
Soyez maudits, soyez damnés !
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Dont l’homme d’aujourd’hui ne fasse une denrée,
Qui se délivre au plus offrant.
</poem>
==[[Page:Laprade - Poèmes évangéliques, Lévy, 1860.djvu/238]]==
<poem>
 
La gloire, le pouvoir, l’honneur sont aux enchères,
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Ils trafiquent du mot et détruisent la chose ;
Le mensonge est leur vérité !
</poem>
==[[Page:Laprade - Poèmes évangéliques, Lévy, 1860.djvu/239]]==
<poem>
 
O toi, parole ! ô voix, qui féconde et qui crée,
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Là se tresse le fil qui fait mouvoir les langues
Du courtisan et du tribun.
</poem>
==[[Page:Laprade - Poèmes évangéliques, Lévy, 1860.djvu/240]]==
<poem>
Là, sous l’œil des chalands, le docteur qu’on délaisse
Met la science en écriteaux,
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Tout rôle bien payé pour lui devient commode,
Il est tribun, ou bateleur ;
</poem>
==[[Page:Laprade - Poèmes évangéliques, Lévy, 1860.djvu/241]]==
<poem>
Il exploite, selon le caprice et la mode,
Ou l’ironie ou la douleur.
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Et l'on met à l’encan les voix du sanctuaire,
Et le Kinnor, et le Nebel !
</poem>
==[[Page:Laprade - Poèmes évangéliques, Lévy, 1860.djvu/242]]==
<poem>
On dresse sur l'étal la chair des hécatombes ;
L’arche est ouverte sans remords ;
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La part qui vous revient dans le droit de connaître
Et d’aspirer à sa beauté !
</poem>
==[[Page:Laprade - Poèmes évangéliques, Lévy, 1860.djvu/243]]==
<poem>
Qu’entre vous et le ciel un monceau d’or se dresse
Vous cachant le seul vrai trésor ;
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Dieu vous chasse, rentrez, sous le fouet des prophètes,
Dans vos cavernes de voleurs,
</poem>
==[[Page:Laprade - Poèmes évangéliques, Lévy, 1860.djvu/244]]==
<poem>
Au nom du temple en deuil de ses splendeurs ternies,
De tous les cultes profanés,
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Cherche, ô poëte ! cherche une douce fontaine
Pour t’y purifier de cet instant de haine ;
Reviens aux champs, aux flots, sous les fleurs endormis,endo
</poem>
==[[Page:Laprade - Poèmes évangéliques, Lévy, 1860.djvu/245]]==
<poem>
rmis,
Aux oiseaux du désert qui sont tous tes amis ;
Aux forêts des vieux jours qu’effleure un vent paisible,
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Poursuis la couleur nette et la forme finie ;
Va dorer ta statue au soleil d’Ionie ;
</poem>
==[[Page:Laprade - Poèmes évangéliques, Lévy, 1860.djvu/246]]==
<poem>
Apprends des maîtres grecs les secrets du contour,
Sans fermer ton oreille aux maîtres de l’amour.