« La Dynamique de l’électron » : différence entre les versions

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Nous ne pouvons faire à ce sujet que des hypothèses, mais nous sommes naturellement amenés à rechercher quelles seraient celles de ces hypothèses qui seraient compatibles avec le Principe de Relativité. Il y en a un grand nombre ; la seule dont je parlerai ici est celle de Lorentz, que je vais exposer brièvement.
 
Considérons d’abord des électrons en repos. Deux électrons de mômemême signe se repoussent et deux électrons de signe contraire s’attirent ; dans la théorie ordinaire, leurs actions mutuelles sont proportionnelles à leurs charges électriques ; si donc nous avons quatre électrons, deux positifs A et A', et deux négatifs B et B', et que les charges de ces quatre électrons soient les mêmes, en valeur absolue, la répulsion de A sur A' sera, à la même distance, égale à la répulsion de B sur B', et égale encore à l’attraction de A sur B', ou de A’ sur B. Si donc A et B sont très près l’un de l’autre, de même que A’ et B’, et que nous examinions l’action du système A + B sur le système A' + B', nous aurons deux répulsions et deux attractions qui se compenseront exactement et Faction résultante sera nulle.
 
Or, les molécules matérielles doivent précisément être regardées comme des espèces de systèmes solaires où circulent des électrons, les uns positifs, les autres négatifs, et ''de telle façon que la somme algébrique de toutes les charges soit nulle''. Une molécule matérielle est donc de tout point assimilable au système A + B dont nous venons de parler, de sorte que l’action électrique totale de deux molécules l’une sur l’autre devrait être nulle.
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==XIV. — {{sc|Comparaison avec les Observations astronomiques}}.==
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