« Poésies érotiques (Parny) » : différence entre les versions

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Dans ces lieux passe le zéphir
Il l'apperçoit, et du plaisir
Lui propose l'apprentissage ;
Mais en vain : son air ingénu
Ne touche point la fleur cruelle.
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Au délicieux sentiment
D'une douce mélancolie.
Ah ! laissons nos tristes censeurs
Traiter de crime abominable
Ce contrepoids de nos douleurs,
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Ne mets dans tes regards ni trouble, ni langueur.
 
Hélas ! de mes conseils je me repens d'avance.
Ma chère Éléonore, au nom de nos amours,
N'imite pas trop bien cet air d'indifférence ;
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Et succombant à nos tendres ébats,
Sur le parquet tombèrent en éclats.
Des voluptés tu passas à la crainte ;
L'étonnement fit palpiter soudain
Ton foible cœur pressé contre le mien ;
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Mais ton souris, peut-être involontaire,
Leur accorda le rendez-vous du soir.
Ah ! si les dieux me laissoient le pouvoir
De dispenser la nuit et la lumière,
Du jour naissant la jeune avant-courière
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Dans un accord réglé par la sagesse,
Au doux sommeil j'en donnerois un quart ;
Le Dieu du vin auroit semblable part ;
Et la moitié seroit pour ma maîtresse.
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Vous fatiguez mon coeur qui ne peut vous saisir,
Et vous fuyez sur-tout avec trop de vîtesse ;
Hélas ! on vous regrette, avant de vous sentir !
Mais, non ; l'instant qui suit est bien plus doux encore.
Un long calme succède au tumulte des sens ;
Le feu qui nous brûloit par dégrés s'évaporévapore e;
La volupté survit aux pénibles élans ;
Sur sa félicité l'ame appuie en silence ;
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Buvons, ô mes amis, buvons.
C'est le seul plaisir sans mêlange ;
Il est de toutes les saisons ;
Lui seul nous console et nous venge
Des maîtresses que nous perdons.
 
Que dis-je, malheureux ! ah ! qu'il est difficile
De feindre la gaîté dans le sein des douleurs !
La bouche sourit mal quand les yeux sont en pleurs.
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Ah ! viens du moins, viens appaiser
Les maux que tu m'as faits, cruelle !
Ranime ma langueur mortelle ;
Viens me plaindre ; et qu'un seul baiser
Me rende une santé nouvelle.
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Ils ne sont plus, ces jours délicieux
Où mon amour respectueux et tendre
À votre coeur savoit se faire entendre ;
Où vous m'aimiez, où nous étions heureux !
Vous adorer, vous le dire et vous plaire,
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Quoi, Tu gémis d'une inconstance ;
Tu pleures, nouveau Céladon ?
Ah ! le trouble de ta raison
Fait honte à ton expérience.
Es-tu donc assez imprudent
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Nous formions des noeuds solemnels !
Aglaé, ta flâme est prudente.
Eh bien ! d'un éternel amour
Je fais le serment redoutable,
Si tu veux jurer à ton tour
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Et du Public la sentence sévère ?
Je suis Amant, et ne suis point Auteur.
Je ne veux point d'une gloire pénible ;
Trop de clarté fait peur au doux plaisir :
Je ne suis rien, et ma muse paisible
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Peut-être alors tu répandras des larmes ;
Oui, tes beaux yeux se rempliront de pleurs ;
Je te connois ; et malgré tes rigueurs,
Dans mon amour tu trouves quelques charmes.
Peut-être hélas ! vous gémirez aussi,
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Et me serrant
Avec tendresse,
Dit : cher Amant !
Aimons sans cesse !
Que nos amours
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== '''À M. Bertin''' ==
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Crois-moi ; la brillante couronne
Dont tu flattes ma vanité,
C'est l'amitié qui me la donne,