« Page:Désorgues - Voltaire, ou le Pouvoir de la philosophie, 1798.djvu/5 » : différence entre les versions
correction OCR |
mAucun résumé des modifications |
||
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
Guebres, chrétiens, Chinois, prêtres, bonzes, derviche ; |
<poem>Guebres, chrétiens, Chinois, prêtres, bonzes, derviche ; |
||
Si chacun.doif fêter sa vierge ou son fétiche, |
Si chacun.doif fêter sa vierge ou son fétiche, |
||
Si le sort des vivants est de fuir le repos, |
Si le sort des vivants est de fuir le repos, |
||
De courir pour des morts |
De courir pour des morts, d’errer pour les tombeaux, |
||
Qu’un autre aille au Tibet, à Médine, à Lorette ; |
Qu’un autre aille au Tibet, à Médine, à Lorette ; |
||
Je porte mon offrande au tombeau du poête : |
Je porte mon offrande au tombeau du poête : |
||
Voltaire tous mes |
Voltaire tous mes vœux, son culte est immortel ; |
||
Vainqueur de tous les saints, il en purgea le |
Vainqueur de tous les saints, il en purgea le ciel |
||
⚫ | |||
⚫ | |||
⚫ | |||
⚫ | |||
Je salue en passant cet aîné des fauxbourgs |
Je salue en passant cet aîné des fauxbourgs |
||
Qui rasa la Bastille et dansa sur ses tours ; |
Qui rasa la Bastille et dansa sur ses tours ; |
||
J’effleure sur, ma gauche, en côtoyant la Seine, |
J’effleure sur, ma gauche, en côtoyant la Seine, |
||
Ce monument fameux de la faiblesse humaine, |
Ce monument fameux de la faiblesse humaine, |
||
Ce donjon trop étroit, ce triste Charenton, |
Ce donjon trop étroit, ce triste Charenton, |
||
Où souvent la folie a logé la raison. |
Où souvent la folie a logé la raison. |
||
Je vis de loin, l’asyle où les comtes de Brie, |
Je vis de loin, l’asyle où les comtes de Brie, |
||
D’un sceptre féodal accablaient leur patrie |
D’un sceptre féodal accablaient leur patrie ; |
||
Nangis dans ses marchés offrit à mes regards |
Nangis dans ses marchés offrit à mes regards |
||
Les descendants, d’Apis transportés sur des chars, |
Les descendants, d’Apis transportés sur des chars, |
||
Et qui, les pieds liés, la tête renversée, |
Et qui, les pieds liés, la tête renversée, |
||
Pleuraient de leurs aïeux la fortune passée, |
Pleuraient de leurs aïeux la fortune passée, |
||
Ligne 27 : | Ligne 26 : | ||
Je côtoyai le port et le charmant rivage |
Je côtoyai le port et le charmant rivage |
||
Où brille avec orgueil ce champêtre palais |
Où brille avec orgueil ce champêtre palais |
||
Que Téray pour Cypris sut bâtir à nos frais |
Que Téray pour Cypris sut bâtir à nos frais ; |
||
Enfin de Romilli je découvris la vue |
Enfin de Romilli je découvris la vue ; |
||
J’admirai |
J’admirai de son parç la superbe avenue, |
||
</poem> |