« Page:Froger - À genoux, 1878.djvu/68 » : différence entre les versions

 
Aucun résumé des modifications
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{T2|XXVII}}
{{T2|{{corr|XXVII|{{rom-maj|XXVIII|28}}}}}}
{{T2|SILENCE}}
{{T2|SILENCE}}
<br />
<br />
Ligne 6 : Ligne 6 :
Chercher l’ombre qui sied aux amours douloureux,
Chercher l’ombre qui sied aux amours douloureux,
Ils ne se disaient rien pendant ces longs voyages,
Ils ne se disaient rien pendant ces longs voyages,
Laissant à leurs deux cœurs farouches et sauvages
Laissant à leurs deux cœurs farouches et sauvages
Le soin de se comprendre et de parler pour eux.
Le soin de se comprendre et de parler pour eux.


Leurs corps étincelants de jeunesse et de grâce
Leurs corps étincelants de jeunesse et de grâce
S’accouplaient dans la nuit sous les cieux empourprés,
S’accouplaient dans la nuit sous les cieux empourprés,
Tandis que, doucement réveillés dans l’espace,
Tandis que, doucement réveillés dans l’espace,
Les arbres autour d’eux se parlaient à voix basse
Les arbres autour d’eux se parlaient à voix basse
Et se montraient du doigt leurs fronts décolorés.
Et se montraient du doigt leurs fronts décolorés.
</poem>
</poem>