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⚫ | de Pertinax (193). Proclamé par ses soldats en même temps que Didius Julianus, Albinus et Pescennius Niger, il fut débarrassé du premier par les prétoriens eux-mêmes, reconnut le second pour collègue, puis marcha contre le troisième, le vainquit à Issus, à Nicée, et acheva de ruiner son parti par la prise de Byzance (196). Cessant alors de ménager Albinus, il le força de prendre les armes, l'atteignit en Gaule, le battit et le fit périr près de Lyon (197), et détruisit cette ville qui lui avait résisté. Appelé en Mésopotamie par les incursions des Parthes, il les défit à plusieurs reprises et prit Babylone, Séleucie, Ctésiphon (199-202). Son retour à Rome (203) fut l'occasion de l'érection d'un arc-de-triomphe que l'on y voit encore et qui porte son nom. Il y fit reconnaître pour son successeur son fils Caracalla, et confia le gouvernement à Plautien, qui ne tarda pas à conspirer contre lui et fut mis à mort (204). Il fit en 208 une expédition en Bretagne dans le but de repousser les peuplades calédoniennes du Nord, et ferma par un mur l’isthme qui s'étend entre le golfe de Forth (''Rodotria æstuarium'') et l’embouch. de la Clyde (''Glota'') ; ce mur, beaucoup plus au N. que celui d'Adrien, est connu sous le nom de ''Mur de Sévère''. Il mourut 3 ans après, en 211, à ''Eboracum'' (York), laissant l'empire indivis à ses deux fils Caracalla et Géta. Septime-Sévère était un habile militaire, mais c'était un prince dur et cruel : après la défaite d’Albinus, il poursuivit avec acharnement les partisans de ce prince, et remplit de proscriptions l’Italie et la Gaule ; il ordonna en 201 une persécution contre les chrétiens. Cependant, il favorisa les lettres et les sciences : c'est sous son règne que fleurirent les célèbres jurisconsultes Papinien, Paul et Ulpien. |
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[[w:Aulus Septimius Serenus|'''SEPTIMIUS SERENUS''']] (A.), poëte latin, contemporain de Domitien, naquit à Leptis, et vint de bonne heure à Rome. Il a décrit les travaux et les plaisirs de la campagne dans ses ''Opuscula ruralia'', dont il ne reste que quelques vers (dans les ''Poetæ latini minores'' de Wernsdorf et dans la collection Lemaire). On lui attribue la ''Copa'' et ''Moretum'', qui sont le plus souvent compris dans les œuvres de Virgile. |
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⚫ | [[w:Lucius Septimuleius|'''SEPTIMULEIUS''']] (L.), d'abord partisan fougueux de C. Gracchus, se laissa gagner par le consul Opimius, prit part au meurtre de son ancien ami, promena sa tête dans les rues de Rome au haut d'une pique, puis la remplit de plomb fondu pour en augmenter le poids, parce qu'elle devait être payée au meurtrier son poids d'or. |
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⚫ | [[w:Ordre du Saint-Sépulcre de Jérusalem|'''SÉPULCRE''']] (Chanoines du {{sc|st}}-), chanoines réguliers institués par Godefroy de Bouillon en 1099 pour desservir à Jérusalem l'église du Saint-Sépulcre ; ils se répandirent dans la suite par toute l'Europe. Innocent VIII les supprima en 1484. En 1492, Alexandre VI les remplaça par l'ordre militaire des ''Chevaliers du St-Sépulcre'', ordre que Paul V réunit à celui de St-Jean de Jérusalem. |
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⚫ | [[w:Sepúlveda (Espagne)|'''SEPULVEDA''']], ''Confluentes'', v. d'Espagne (Castille), sur le Duranton, à 44 kil. N. E. de Ségovie ; 1800 h. Antiquités romaines. — Ville très-ancienne. Fernand Gonzalès l'enleva aux Maures en 913. Ils la reprirent en 984 ; mais don Sanche de Castille la reprit en 1013. |
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[[w:Juan Ginés de Sepúlveda|'''SEPULVEDA''']] (J. {{sc|ginez}} de), le ''Tite-Live espagnol'', né vers 1490 près de Cordoue, m. en 1572, alla compléter ses éludes à Bologne, s'attacha successivement aux cardinaux Cajetan et Quinonez, devint chapelain et historiographe de Charles-Quint (1536), puis instituteur de l'infant don Philippe. Ses ''Œuvres'' (dont la meilleure édition est celle de Madrid, 1780, 4 vol. in-4, donnée par l'Académie espagnole) comprennent l’''Histoire de Charles-Quint'', le commencement de |
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⚫ | Vllist. de Philippe tl, l'TIist. de la guerre des Indes, des Lettres, des Opuscules, dos traductions de divers traités d'Aristote. Sêpulveda eut avec l'évêque deChiapa, Barth. de Las Casas, une dispute célèbre dans laquelle il soutint contre 1 apôtre de la philanthropie le droit qu'avaient les Espagnols de porter la guerre et la dévastation en Amérique. Ses arguments sont développés dans le dialogue : Démocrates secun-dus, seu De juslis belli causis (resté manuscrit). |
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SEQUANA, nom latin de laSet'ne. |
SEQUANA, nom latin de laSet'ne. |
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SÉRAPÉUM, temple de Sérapis. On connaît surtout sous ce nom un temple d'Alexandrie, situé dans le Bruchium, près du Muséum, et construit par Ptolémée 1. Il renfermait une célèbre bibliothèque que les Lagides se plurent à enrichir, mais que des Chrétiens |
SÉRAPÉUM, temple de Sérapis. On connaît surtout sous ce nom un temple d'Alexandrie, situé dans le Bruchium, près du Muséum, et construit par Ptolémée 1. Il renfermait une célèbre bibliothèque que les Lagides se plurent à enrichir, mais que des Chrétiens |
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