« Page:Solleysel - Parfait mareschal - 5è éd., 1680 - tome 1.djvu/460 » : différence entre les versions

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{{Note latérale gauche|{{sc|Chap.<br />ⅽⅼⅱ}}.}}en ce mal il faut donner des lavemens de 2. en 2. heures pour faire forcir l’humeur, & obliger le Cheval à la vuider ; & mesme lors que le mal presse, on doit encore donner trois prises de pilulles deux ou trois heures apres la derniere prise, & par là on échappera peut-estre le Cheval : ne craignez pas la chaleur que les pilulles peuvent causer, car l’antimoine qui entre en leur composition tempere cette chaleur, & fait produire les bons effets que vous verrez par l’usage, puis qu’estant plein de sel fixe, il arreste & fixe ce bouillonnement & fermentation qui fait tout le mal.
{{Note latérale gauche|{{sc|Chap.<br />ⅽⅼⅱ}}.}}en ce mal il faut donner des lavemens de 2. en 2. heures pour faire sortir l’humeur, & obliger le Cheval à la vuider ; & mesme lors que le mal presse, on doit encore donner trois prises de pilulles deux ou trois heures apres la derniere prise, & par là on échappera peut-estre le Cheval : ne craignez pas la chaleur que les pilulles peuvent causer, car l’antimoine qui entre en leur composition tempere cette chaleur, & fait produire les bons effets que vous verrez par l’usage, puis qu’estant plein de sel fixe, il arreste & fixe ce bouillonnement & fermentation qui fait tout le mal.


J’ay veu des Chevaux devenir gras, fondus dans l’écurie, d’autres par un si mediocre travail qu’on ne le pourroit croire, à moins de l’avoir veu. J’en ay veu quelques-uns qui ayant des tranchées se font si fort débattus & tourmentez qu’ils se sont gras-fondus ; tous ces maux-là, de quelque cause qu’ils viennent, se traittent de mesme : mais les plus dangereuses, & les plus mal-aisées à guerir, sont les gras-fondures qui viennent d’un travail excessif, qui a causé une extreme chaleur dans le corps du Cheval, qui si est alteré qu’il est bien mal-aisé de le rétablir.
J’ay veu des Chevaux devenir gras, fondus dans l’écurie, d’autres par un si mediocre travail qu’on ne le pourroit croire, à moins de l’avoir veu. J’en ay veu quelques-uns qui ayant des tranchées se font si fort débattus & tourmentez qu’ils se sont gras-fondus ; tous ces maux-là, de quelque cause qu’ils viennent, se traittent de mesme : mais les plus dangereuses, & les plus mal-aisées à guerir, sont les gras-fondures qui viennent d’un travail excessif, qui a causé une extreme chaleur dans le corps du Cheval, qui si est alteré qu’il est bien mal-aisé de le rétablir.